Un rassemblement a eu lieu mercredi à Téhéran devant le bureau des Nations unies pour protester contre l’exécution de trois jeunes bahreïnis et la détention du cheikh Zakzaky, leader des musulmans chiites du Nigéria.
À la suite de l’exécution de 3 jeunes bahreïnis et pour protester contre la détention du cheikh Zakzaky, malgré l’appel du tribunal nigérian à sa libération, un sit-in a eu lieu devant le bureau de l’ONU à Téhéran.
Les protestataires brandissaient des portraits du cheikh Zakzaky en réaction au mutisme des Nations Unies et des instances internationales vis-à-vis de ce qui se passe à Bahreïn, au Nigéria et au massacre de la communauté musulmane chiite dans ce pays.
En décembre 2015, les forces de l’armée nigériane ont pris d’assaut le domicile du cheikh Zakzaky. Ce dernier a été blessé avant d’être transféré vers un lieu inconnu puis en prison.
Et puis, à Bahreïn Sami al-Machima, Ali al-Snakis et Abbas al-Samia ont été exécutés le 15 janvier 2016 par le régime des Al-Khalifa. Ces jeunes étaient accusés de meurtre de 3 policiers tués lors de l’explosion d’une bombe le 3 mars 2014.
Le porte-parole du ministre iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a condamné l’exécution de ces 3 jeunes bahreïnis.
« Les instances internationales et organisations de défense des droits de l’homme ainsi que toutes les autres instances populaires aux quatre coins du monde condamnent toutes, unanimement, la non-transparence du procès inéquitable de ces 3 citoyens bahreïnis », a affirmé Qassemi avant d’ajouter : « Cet acte irréfléchi commis par le gouvernement de Bahreïn a une nouvelle fois prouvé que ce régime n’envisage pas de trouver une solution pacifique à la crise dans ce pays. »
Avec PressTV