Malgré le grand déséquilibre des forces en faveur de l’entité sioniste, l’opération Épée d’al-Qods lui a occasionné toutefois d’importantes pertes économiques et financières.
Les chiffres officiels publiés par les autorités israéliennes compétentes le vendredi 14 mai, au 5eme jour de l’escalade sont les suivants :
Une perte de 28% de la valeur boursière à Tel Aviv
26% des usines ont complètement cessé de fonctionner dans les colonies de la bande de Gaza, et 17% ont partiellement cessé de travailler dans le reste des territoires occupés.
Plus de 2.800 maisons dans les colonies et les villes de l’occupation ont été directement touchées.
Le coût quotidien de l’opération militaire sur Gaza a dépassé 250 millions de dollars, à raison de 50 millions de dollars par jour.
Le coût d’exploitation du Dôme d’acier (Iron Dome) a dépassé les 60 millions de dollars à ce jour.
Arrêt des travaux sur la plate-forme du champ gazier Tamar en Méditerranée.
La navigation aérienne a été arrêtée dans les principaux aéroports de l’occupation, Ben Gourion, Ramon et Lod
Paralysie du cycle économique dans les territoires occupés qui est aussi le théatre d’un soulèvement palestinien en faveur de Gaza et d’al-Qods (Jérusalem).
Les cercles économiques israéliens suggèrent que la poursuite de la guerre nécessitera de pomper le budget d’urgence du ministère de la Guerre au détriment des budgets censés être utilisés pour les besoins civils, d’autant plus que l’économie de l’entité ne s’est pas remise des répercussions de la pandémie du Covid-19. La situation risque de devenir encore plus compliquée avec l’émergence de grandes craintes sur les investissements étrangers qui pourraient être affectés par les développements dans les territoires occupés au point de leur annulation.
Source: Médias