Bahreïn a rejeté dimanche un rapport d’experts des droits humains mandatés par l’ONU appelant à la libération de deux hommes condamnés à mort, après des aveux obtenus sous la torture selon des informations reçues par ce Groupe de travail sur la détention arbitraire.
En juillet 2020, la plus haute cour de justice de Bahreïn avait confirmé les peines de mort à l’encontre de Mohamed Ramadhan et Hussain Moosa, sous prétexte qu’ils avaient tué un policier en 2014.
Dans leur rapport publié jeudi, les experts mandatés par l’ONU indiquent avoir reçu des informations selon lesquelles « MM. Ramadhan et Moosa auraient été torturés pendant leurs interrogatoires et forcés de signer des aveux ». Ils appellent à leur libération « immédiate ».
L’ONG de défense des droits humains Amnesty International avait aussi affirmé que leurs aveux avaient été « obtenus sous la torture ».
L’opposition bahreïnie, qui a été violemment par le régime depuis 2011, réclamait des réformes politiques dans ce petit royaume du Golfe.
Source: Avec AFP