Le nouvel exécutif iranien a obtenu, mercredi 25 août, la confiance du Parlement, et le président Ebrahim Raïssi s’est engagé à « travailler jour et nuit » compte tenu des défis auxquels son pays fait face.
A l’issue de cinq jours de débats et d’auditions au Parlement, le Majles (« Assemblée » en persan) a validé 18 des 19 ministres présentés par le vainqueur de la présidentielle de juin.
Le candidat au portefeuille de l’Education a été retorqué et il revient à M. Raïssi de présenter rapidement quelqu’un d’autre, à moins d’un mois de la rentrée scolaire.
Hossein Amir Abdollahian, fervent partisan de la ligne dure anti-occidentale, a été choisi pour diriger la diplomatie iranienne en tant que ministre des Affaires étrangères.
Le nouveau chef de la diplomatie iranienne a été ambassadeur d’Iran au Bahreïn de 2007 à 2010 sous le règne de l’ancien Président Mahmoud Ahmadinejad. Il a aussi été vice-ministre en charge des Affaires arabes et africaines avant d’être remplacé en 2016 sous la présidence de Hassan Rohani.
Le poste de ministre de l’Intérieur a été attribué à Ahmad Vahidi, ancien commandant de la Force Al-Qods et ministre de la Défense sous Ahmadinejad, tandis que le ministère de la Défense revient à Mohammad Reza Ashtiani.
Lors de son allocution devant le parlement, M.Raïssi a affirmé que « dès demain matin, nous tiendrons la première réunion du cabinet. Le gouvernement se mettra au travail sans perdre une minute, et travaillera jour et nuit ».
« Le coronavirus et la nécessité de la vaccination générale sont notre priorité première », a-t-il ajouté.
Le président avait également annoncé samedi que la lutte contre le virus serait la première priorité du gouvernement, juste devant le redressement de l’économie.
L’Iran est affecté financièrement par les sanctions rétablies par Washington à la suite de la décision prise en 2018 par l’ex-président américain Donald Trump de sortir de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans plus tôt à Vienne.