Le journal britannique The Telegraph a révélé que la police d’occupation israélienne « travaillera en permanence aux Emirats Arabes Unis » le qualifiant de « type de coopération sans précédent » après l’accord de normalisation entre les deux parties en septembre 2020, sous la houlette des Etats-Unis.
Selon le journal, cette présence permanente de la police israélienne aux ÉAU a pour but de « faire face à « la présence d’un certain nombre de membres de gangs israéliens » qui sévissent dans ce pays devenus une plate-forme de la criminalité israélienne.
«Les membres de certains des plus grands gangs israéliens, tels que les familles Hariri et Shaya, profitent du dégel des relations pour étendre les réseaux criminels aux Émirats arabes unis loin des yeux des autorités israéliennes ». « Ces gangs mènent des opérations de prostitution de plus en plus sophistiquées, en plus du trafic de drogue et du blanchiment d’argent aux Émirats arabes unis », précise le Telegraph selon lequel un attaché de la police israélien sera mis en place au consulat dans les semaines à venir.
En mars dernier, l’ancien ministre israélien de la Sécurité intérieure, Amir Ohana, a déclaré que « la police israélienne a l’intention de débarrasser les Émirats arabes unis des hôtes indésirables » qui affluent dans le pays, expliquant que « les représentants de la police israélienne sur le sol des Émirats arabes unis renforceront ces liens au profit des deux parties.
« Bien qu’il n’y ait pas encore d’accord d’extradition entre les deux parties, ils travaillent en étroite collaboration pour retrouver les membres du gang », a souligné The Telegraph
Les activités de ces gangs ont surtout proliféré trois mois après la signature de l’accord de normalisation entre Emiratis et Israéliens.
Certains qui étaient recherchés en ‘Israël’ pour crimes et trafic de drogue, directement après la conclusion de l’accord se sont vite réfugiés dans ce pays.
Selon la chaine de télévision israélienne Canal 12, les chefs de gangs israéliens se présentent comme des hommes d’affaires. Leurs transactions sont un mélange d’acquisitions immobilières et de partenariats commerciaux dans des projets dans le domaine de l’alimentation et de l’hôtellerie, ainsi que du trafic de drogue et de prostitution.
« Ces criminels tenteront de blanchir des centaines de millions de dollars à Dubaï », a ajouté le media israélien.
En novembre 2020, une cargaison de 750 kg de cocaïne en provenance du Guatemala qui a été découverte dans le port d’Ashdod était financée par des trafiquants israéliens qui travaillent avec des hommes d’affaires émiratis.
Mais la collaboration entre eux avaient débuté avant la conclusion de l’accord. La police israélienne constate que de nombreux éléments de la criminalité organisée dans la région de Tel Aviv avaient fui aux EAU avec des passeports étrangers.
De nombreux d’entre eux sont des associés dans des clubs de prostitution avec les Emiratis où travaillent des femmes originaires d’Asie, d’Ukraine, de Russie et des pays d’Europe de l’Est.
D’aures étaient surtout connus à Haïfa et Yafa et qui en s’associant dans des partenariats avec des agents émiratis se sont achetés des appartements et des magasins de ventes de souvenirs ainsi que de l’or et du diamant pour les revendre ailleurs.
Certains de ces chefs de gangs israéliens vivaient en Roumanie, en Ukraine et en Afrique du sud ou ils s’étaient abrités avant de se rendre eux aussi à Dubaï.
« A Dubaï, on ne pose pas beaucoup de questions. Tu as de l’argent ? viens investir et deviens un partenaire », a rapporté Canal 12 en citant les propos d’un criminel israélien qui s’était rendu à Dubaï et y a rencontré de grands criminels israéliens.
Source: Divers