L’Iran a répondu aux accusations britanniques selon lesquelles les récentes manœuvres militaires iraniennes Grand Messager-17 sont une menace régionale et internationale, taclant que l’Iran ne demande la permission de personne pour son programme défensif.
Le Corps des Gardiens de la révolution islamique en Iran a organisé entre le lundi 20 décembre et le vendredi 24 décembre des exercices militaires au sud de l’Iran au cours desquels ont participé entre autres ses missiles sol-sol, ses missiles de croisières, ses vedettes, ses drones, ses hélicoptères et ses avions bombardiers.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères britannique a dit : « Ces comportements constituent une menace régionale et internationale ». Invitant l’Iran à faire cesser ses activités immédiatement.
Et le ministère des AE iranien de répondre : « l’Iran ne demande la permission de personne pour son programme défensif. L’Iran travaille en respect des lois internationales ». Les déclarations britanniques « sont une ingérence dans les affaires internes iraniennes », a-t-il objecté.
Le chef d’état-major des forces armées iraniennes le général Mohamad Baqeri a indiqué ce samedi 25 décembre que les manœuvres Grand Messager-17 sont une riposte aux menaces israéliennes et ne sont qu’une infime partie des capacités balistiques iraniennes.
Selon l’agence iranienne Tasnim, ces manœuvres ont simulé une attaque contre l’installation nucléaire Dimona et des sites militaires israéliens sensibles.
Commentant ces manœuvres ce samedi 25 décembre, le président iranien Ebrahim Raïssi a averti que toute action hostile contre l’Iran se heurtera à une réponse globale et décisive des forces armées iraniennes, et changera considérablement les équations stratégiques.
Selon lui, ces exercices illustrent la capacité et la détermination de l’Iran à défendre sa sécurité nationale et à protéger les intérêts du peuple iranien.
Source: Médias