20 civils ont été tués et blessés à la suite des frappes aériennes lancées, le jeudi 20 janvier, par la coalition saoudo-américaine sur le bâtiment des télécommunications dans la province de Hodeïda, à l’ouest du Yémen.
Le correspondant de la télévision yéménite AlMasirah dans la province a fait état de 3 martyrs et de 17 blessés. Mais, il a indiqué que « ce bilan risque de s’alourdir: les services de secours poursuivent les travaux d’exhumation et la recherche des survivants sous les décombres du bâtiment détruit ».
Et d’ajouter: « la majorité des martyrs et des blessés sont des enfants qui jouaient près du bâtiment de télécommunication composé de trois étages ».
En réaction, le membre du Conseil politique suprême du Yémen, Mohammad Ali al-Houthi, a affirmé que « prendre pour cible la population de Hodeïda constitue des crimes de guerre intolérables ».
« Nous disons aux pays d’agression que si le bombardement était utile, vous n’auriez pas poursuivi votre agression et vos crimes depuis sept ans jusqu’à aujourd’hui ».
La coalition saoudienne avait annoncé, plus tôt, le début d’une opération militaire aérienne contre Hodeïda. De puissantes explosions ont secoué la ville et sa banlieue.