L’Arabie continue de procéder à la normalisation graduelle avec l’ennemi sioniste. Selon les médias israéliens, elle a entrepris en catimini à une démarche supplémentaire.
« Des dizaines d’hommes d’affaires se sont rendus en Arabie saoudite ces derniers mois avec des passeports israéliens pour y effectuer des transactions dans les domaines de l’agriculture et de la cyber », ont révélé les médias israéliens, rapporte le site web de la télévision libanaise satellitaire d’information al-Mayadeen.
Quelques semaines auparavant, ils avaient révélé que Jared Kushner, l’ancien assistant de la Maison Blanche et gendre de l’ancien président Donald Trump, a investi des fonds saoudiens en ‘Israël’, dans ce qui constitue «le premier investissement saoudien public ».
Le chroniqueur des questions politiques de la chaine de télévision israélienne Canal13, a affirmé que quelque chose d’important se trame entre l’Arabie saoudite, les Etats-Unis et Israël.
« Alors que Joe Biden a besoin des pays du Golfe et de l’Arabie saoudite afin que ces derniers augmentent leur production pour baisser les cours de pétrole, et que les Saoudiens ont besoin de Biden pour qu’il accorde la légitimité au prince héritier Mohamad ben Salman, Israël voudrait quelque chose pour lui », a déclaré Nadav Ayal.
« Israël voudrait accélérer les démarches de normalisation, afin qu’elles ne se limitent pas seulement aux autorisations de survols aériens au-dessus du royaume saoudien. Il voudrait des démarches supplémentaires dans la normalisation et c’est de cela qu’il est question », a-t-il précisé.
L’Arabie saoudite qui a supervisé, encouragé ou financé dans certains cas le processus de normalisation officielle avec l’entité sioniste de quatre pays arabes, en l’occurrence les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc et le Soudan, utilise des moyens plus sournois, voire mêmes perverses dans son processus de normalisation.
Elle est à la tête de la campagne hostile menée aux organisations de résistance dans la région, notamment au Liban, en Palestine, au Yémen et en Irak.
Au Liban, lors de la campagne des législatives 2022, elle a accordé un soutien sans limites au parti des Forces libanaises qui avaient entretenu des liens très étroits avec l’ennemi israélien pendant la guerre civile.
Source: Médias