La Cour de cassation de Bahreïn a validé lundi la dissolution et la saisie des biens du Wefaq, la principale force de l’opposition, dont le chef purge une peine de neuf ans de prison, rapporte l’AFP.
Dans un arrêté, cette juridiction a maintenu le verdict prononcé en appel le 22 septembre sur la saisie des biens du Wefaq, et la dissolution de cette formation ayant revendiqué des réformes constitutionnelles dans ce petit royaume du Golfe, gouverné par une dynastie pro-saoudienne.
Dans une autre affaire, la Cour d’appel de Bahreïn avait confirmé le 12 décembre dernier une peine de neuf ans de prison contre le chef du Wefaq, dissous en juillet 2016, pour « complot contre le régime ».
L’arrestation et l’incarcération de cheikh Ali Salmane, fin 2014, avaient provoqué des manifestations et avaient été condamnées par des organisations de défense des droits de l’Homme.
Le Wefaq a animé en 2011 le mouvement de protestation pacifique dans le sillage du Printemps arabe qui a secoué Bahreïn.
La justice du royaume prononce de lourdes peines de prison contre les opposants bahreinis. Ces condamnations sont parfois assorties de retrait de la nationalité.
En Janvier dernier, le régime a exécuté trois jeunes pour des accusations non prouvées.
Source: Agences