Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a qualifié les propos des responsables américains à l’encontre de l’Iran d’hostiles et de menaçantes , sauf qu’ils sont insignifiants pour l’Iran, a rapporté la chaine satellitaire iranienne arabophone alAlam .
Il a souligné que » Toutes les questions balistiques et tout ce qui concerne nos affaires intérieures relève de la souverainneté de l’Etat , du gouvernement et du peuple.Et donc, nul besoin de de mener des consultations avec les autres ».
Et d’ajouter : « Le gouvernement américain a beaucoup à faire avant de prendre les rênes de pouvoir. Les propos tenus par des responsables de la nouvelle administration américaine sont contradictoires et certains propos ont été jugés hostiles et menaçants ».
« Nous n’accordons pas d’importance à ces allégations, car nous avons beaucoup entendu ce genre de rhétoriques », a-t-il commenté.
Quant aux nouvelles sanctions anti-iraniennes, Qassemi s’est exprimé en ces termes: » Nous avons mis sur la liste noire certaines institutions et certains individus américains qui soutiennent les éléments takfiristes et nous les avons rajouté aux côtés d’Israël.Nous allons publier une liste les concernant ».
Il a ensuite évoqué la visite du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu à Londres en vue de former une coalition anti-Iranienne : » Le régime israélien est toujours aussi irréaliste, il essaie de dominer ses alliés. Il veut pêcher en eau trouble et abuser de cette occasion, mais je ne pense pas qu’il pourra parvenir à ses fins, car dans les pays européens, il des sages qui examinent minutieusement les questions ».
L’Iran n’a pas changé et ne changera pas envers la Syrie
Quant à la Syrie et à la réunion d’Astana qui vient d’ouvrir ses portes dans la capitale kazakhe, Bahram Qassemi a déclaré: »J’espère que la réunion d’Astana, qui se tient au niveau des experts, apportera ses fruits et que l’Iran, la Russie et la Turquie contribueront à consolider le cessez-le-feu en Syrie, déchiré par la guerre ».
» La position de l’Iran sur la Syrie n’est pas modifiée et nous poursuivrons le même processus que nous avons déjà adopté à Moscou et à Astana » a-t-il poursuivi.
Il a estimé que « le gouvernement iranien envisageait de sanctionner certaines institutions et certains individus américains apportant leurs soutiens au groupe terroriste de Daech ».
Il n’a pas manqué de réitérer que c’était le peuple syrien qui décidera de l’avenir de son pays.
Source: Médias