Un site irakien d’information a révélé que l’attaque au drone réalisée à Erbil, dans le Kurdistan irakien, le mercredi 8 juin dernier avait initialement visé une voiture transportant des officiers du Mossad . Dans les agences internationales, il s’agissait d’une attaque contre le consulat américain dans la ville.
Selon le site Tasrebat news, il y avait dans la voiture trois officiers du Mossad dont un important officier de coordination. Elle aurait été entièrement détruite au moyen d’un drone iranien de la nouvelle génération.
Ce jour-même, l’agence iranienne Fars News avaient rapporté à la foi d’Intel Sky, un site sur Twitter qui s’intéresse à l’analyse des menaces internationales, aux circuits aériens internationaux et aux informations liées aux crises, que le chef de l’équipe des liquidations du Mossad, Ilak Ron a péri dans cette attaque.
L’information sur l’attaque au drone avait été rapportée par plusieurs médias.
Selon le site web de la télévision qatarie Al-Jazeera net, citant le communiqué de l’appareil antiterroriste du Kurdistan d’Irak, le drone était piégé et il a explosé à 3 km d’un nouveau bâtiment en cours de construction du consulat américain, situé aussi à plusieurs centaines de mètres de celui des Emirats arabes unis et du siège des forces de sécurité intérieure du Kurdistan à Erbil. Un restaurant et des voitures ont été endommagés et trois passants blessés légèrement.
Selon al-Arabiyat, la télévision saoudienne, deux sources sécuritaires ont assuré sous le couvert de l’anonymat que l’appareil a été abattu.
Mais le site Tasrebat assure que les autorités du Kurdistan cachent la réalité de ce qui s’est passé. Elles auraient évacué la voiture du Mossad au plus vite.
Erbil veut éviter les accusations de collaborer avec le Mossad. Surtout après le vote au sein du Parlement irakien de criminaliser la normalisation avec l’entité sioniste.
Ces derniers temps, Téhéran l’accuse de plus en plus ouvertement de liens louches avec les Israéliens et le Mossad.
Le 13 mars dernier, les Gardiens de la révolution ont revendiqué une attaque de 12 missiles contre une villa à Erbil, « un centre israélien stratégique » à partir duquel des opérations terroristes sont commanditées sur le sol iranien. Le Mossad est accusé d’avoir fait exécuter une opération au moyen de 6 drones dans la province de Kermanchâh, au nord-ouest de l’Iran, le mois de février dernier, contre une usine iranienne de drones militaires, selon certains médias. L’Iran lui impute aussi la responsabilité de l’opération de sabotage contre la centrale nucléaire iranienne de Natanz.
Le 3 juin dernier, cheikh Qaïs Khazaali , le SG de la faction irakienne du Hachd al-Chaabi, Brigades Ahl al-Haq, avait révélé que l’attaque perpétrée le 13 avril dernier contre l’aéroport d’Erbil a visé un centre de renseignements du Mossad. Selon lui trois officiers auraient été tués ou blessés puis emmenés à bord d’un avion qui a fait exceptionnellement un vol direct entre Erbil et al-Qods occupée.
Les dirigeants iraniens cachent de moins en moins la guerre secrète livrée avec l’entité sioniste.
Interrogé le 6 mai dernier par la télévision iranienne, le chef du CGRI, le général Hussein Salami avait assuré que « ce qui se passe dernièrement à Erbil, dans le nord de l’Irak, est une liquidation des espions israéliens du Mossad ».
La présence du Mossad et d’autre agents israéliens dans le Kurdistan irakien ne fait pas l’ombre d’un doute, et les rapports ne manquent dans les médias internationaux.
Dans un article publié en mars dernier par le site britannique Middle East Eye, intitulé « Comment Israël se sert du Kurdistan d’Irak comme rampe de lancement pour attaquer l’Iran », il révèle que des agents des renseignements et de l’armée israélienne œuvrent en douceur dans le Kurdistan et entrainent les Unités de commandos kurdes. Mais les plus importants aux yeux d’Israël et qu’ils mènent des opérations secrètes dans les régions kurdes d’Iran et de Syrie ».
Source: Divers