Le choix militaire semble exclu à jamais pour les Etats-Unis qui sont à court de moyens pour amener l’Iran à accepter leurs conditions, alors que persiste le blocage des pourparlers de Vienne pour rétablir l’accord nucléaire.
« Ceux qui croient que le choix militaire est possible n’ont tout simplement pas étudié les faits sur le terrain », a assuré le sénateur Chris Murphy qui est l’un des plus grands soutiens au président américain Joe Biden dans sa politique sur l’Iran.
Et M. Murphy d’ajouter : «la diplomatie est le seul processus applicable ».
Il venait de participer à une audience à huis-clos avec des responsables de la Maison Blanche qui leur ont dit que s’il le fallait les USA intensifieront leurs sanctions contre l’Iran.
Mais selon le sénateur républicain Tod Young, « il n’y a pas beaucoup de clarté concernant le plan B… en partie, ceci est dû au fait qu’il n’y a plus beaucoup de choix ».
Le quotidien américain Politico, les législateurs appartenant aux Républicains et aux démocrates avaient, lors de la réunion, exhorté l’administration Biden à formuler un plan alternatif afin d’empêcher l’Iran de devenir une force nucléaire.
Depuis quelques jours, Washington avait averti qu’il allait reprendre les sanctions par le biais du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Selon le quotidien israélien Haaretz, il s’agit d’une démarche sans utilité.
« Si la table des négociations est abandonnée, cela conduira à la rupture des communications », a-t-il fait remarquer.
Source: Médias