La société qui construit le réseau du tramway de la région de Tel-Aviv a indiqué, le lundi 4 juillet, que son site web avait été temporairement perturbé par une cyberattaque venant de l’étranger.
Dans le même temps, les médias iraniens ont rapporté que des hackers avaient réussi à infiltrer les serveurs du « métro israélien ».
La société NTA Metropolitan Mass Transit System d’Israël a déclaré dans un communiqué qu' »un problème avait été détecté » lundi matin sur son site Internet, et qu’un examen avait déterminé qu’il avait été victime d’une attaque en déni de service [DoS] depuis l’étranger.
Ce type d’attaque vise à rendre inaccessible un serveur afin de provoquer une panne ou un fonctionnement fortement dégradé d’un service.
Les médias iraniens ont assuré que cette cyberattaque qualifiée de « massive » visait les systèmes d’exploitation et les serveurs du « métro israélien », a rapporté la télévision israélienne i24.
L’attaque est survenue au lendemain d’un piratage similaire ayant interrompu le fonctionnement des sites web liés aux bureaux officiels de la culture et des médias iraniens, a rapporté la Chaîne 12 israélienne.
La semaine dernière, une cyberattaque d’envergure a ciblé les plus grands producteurs d’acier du pays, forçant certaines sociétés à suspendre momentanément leur production.
Des correspondants militaires israéliens généralement bien informés, ont laissé entendre qu’Israël était directement responsable de la cyberattaque, en représailles à un piratage présumé ayant déclenché les sirènes d’alerte à la roquette à AlQuds occupée et à Eilat la semaine dernière.
Plus tôt en juin, les entreprises de communication israéliennes ont reçu pour instruction de renforcer la cybersécurité, alors que le gouvernement a lancé une nouvelle initiative pour protéger l’entité sioniste contre les attaques en ligne qui enregistrent une forte recrudescence.
Les cyberattaques récurrentes attribuées à ‘Israël’ et à l’Iran sont considérées comme faisant partie de la guerre de l’ombre que se livrent les deux ennemis.