Le secrétaire adjoint du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem a déclaré dans une interview au quotidien libanais alBinaa que » l’ équilibre dse forces a changé et de nouvelles équations se sont indéniablement imposées », soulignant « la confiance du Hezbollah dans sa lecture , ses alliances et ses calculs » a rapporté la chaine satellitaire iranienne arabophone alAlam.
Cheikh Qassem a indiqué que « le temps de miser sur les enjeux est révolu de même que miser sur des différends au sein de l’alliance entre la Russie, l’Iran, la Syrie et le Hezbollah est révolu ».
Commentant les propos du ministre des AE turc concernant un retrait du Hezbollah de la Syrie , cheikh Qassem a estimé que » ces propos s’inscrivent dans le cadre du discours politique pour rassurer les factions de l’opposition » et que « ce discours n’a plus aucune efficacité » assurant que » le Hezbollah ne fait pas partie de l’équation d’une solution politique en Syrie ».
Pour ce qui est de l’ennemi israélien, cheikh Qassem aassuré que « le Hezbollah n’est pas concerné de rassurer Israël encore moins de calmer ses craintes . Le Hezbollah n’a qu’un seul mot à adresser à l’ennemi » Nous sommes prêts à payer le prix de toute confrontation. Seriez-vous prêt? »
Concernant la situation politique interne, cheikh Naim Qassem a noté que « la présence de l’étranger s’est nettement réduite en l’absence d’un projet réél et uni. L’interieur du pays est plus occupé par ses propres calculs , des calculs qui risquent de former de grands blocs. Le dynamisme interne et le dialogue autour de la loi éléctorale est tout à fait normal en termes de calculs des forces politiques du pays ».
Il a souligné que « les propos du Président de la République concernant un référendum et concernant le vide est une forme de pression afin d’encourager tout le monde à s’entendre sur nouvelle loi légilsative » ajoutant qu »il n’exclut pas qu’un dialogue ait lieu à Baabda dans le cadre d’un plus large mécanisme d’entente sous les auspices du Président de la République. »
Source: Médias