Le commandant des forces terrestres des Gardiens de la révolution iranienne (CGRI), le général de brigade Mohammad Pakpour a présenté un compte rendu du bombardement du QG des groupes terroristes au Kurdistan irakien, le mercredi 28 septembre.
Il a annoncé « le lancement de 73 missiles balistiques sol-sol et de dizaines de drones, qui ont visé le quartier général des terroristes au Kurdistan irakien », impliqués dans les derniers émeutes en Iran.
Le commandant des forces terrestres a indiqué que « le bombardement du quartier général des terroristes dans le nord de l’Irak a été mené avec précision ». Et d’expliquer : « les cibles qui ont été visées sont étendues sur 42 endroits, parfois à une distance de 400 kilomètres les unes des autres ».
Le général Pakpour a indiqué que « le pilonnage des groupes terroristes est intervenu car les autorités du Kurdistan irakien ont ignoré les avertissements des Iraniens et leurs appels pour fermer leur quartier général », soulignant que « les missiles et les drones ont détruit la majorité des cibles ».
Il a dans ce contexte appelé « les autorités du nord de l’Irak à expulser tous les groupes terroristes contre-révolutionnaires et conspirateurs contre la République islamique d’Iran ». Et d’assurer : « la série d’opérations se poursuivra jusqu’au désarmement des groupes terroristes ».
Mercredi, les Gardiens de la révolution iraniens ont annoncé avoir « lancé une attaque aux tirs de missiles et des drones contre le siège d’organisations terroristes hostiles au régime iranien au Kurdistan irakien », soulignant le début d’une nouvelle phase d’opérations militaires contre les centres d’organisations terroristes dans cette région.
Washington annonce la mort d’un Américain
Entre-temps, les États-Unis ont annoncé la mort d’un Américain suite au bombardement iranien ayant visé des groupes armés dans le Kurdistan irakien.
« Nous pouvons affirmer qu’un Américain a été tué à la suite d’une attaque au missile au Kurdistan irakien », a déclaré le porte-parole du département d’Etat américain Vedant Patel qui a refusé de donner plus de détails, invoquant les « lois sur la vie privée ».