Le chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh Al-Arouri, a affirmé que « si la République islamique d’Iran avait abandonné la Palestine et reconnu Israël, comme d’autres l’ont fait, sa situation aurait été différente ».
Lors d’un discours à la conférence de « Bouclier d’AlQuds » à Beyrouth, il a souligné que « la République islamique soutient ouvertement la résistance, et ne reconnaît pas la légitimité de l’entité, et c’est le seul pays qui parle de l’éradication de cette glande cancéreuse, responsable des tragédies dans notre région ».
Al-Arouri a souligné que « l’axe de la résistance est l’ensemble de la nation islamique, et les anormaux sont ceux qui ont fait la paix avec cette occupation, quelle que soit leur taille. »
Et de noter: « les choses évoluent rapidement en faveur de l’axe de la résistance…Israël se trouve dans un état de faiblesse et de division, qui se dirige vers la désintégration interne. Il n’y a pas eu de moment où cette fragmentation a atteint ce niveau. L’inimitié entre les deux parties divisées est devenue plus grande que leur inimitié à notre égard ».
M.Al-Arouri a expliqué : « Le gouvernement d’occupation a refusé l’entrée des colons (à l’esplanade des Mosquées), craignant toute escalade en relation avec la mosquée AlAqsa, et ce notamment après les bombardements et les opérations qu’il a subis il y a quelques jours à la suite de son assaut contre les lieux saints ».
« La résistance est debout et présente pour répondre à la dernière agression contre la mosquée AlAqsa […] La dernière réponse venue du Liban, de la Cisjordanie et de Gaza en défense à AlAqsa confirme que la mosquée a un Dieu et un peuple qui la protège ».
Et de conclure : « l’axe de la résistance a un poids politique…La résistance est devenue la principale préoccupation d’Israël, et nous avons le pouvoir d’arrêter l’agression et de libérer la mosquée Al-Aqsa ».