Alors que la Russie est frappée de toute sorte de sanctions visant ses différents secteurs économiques, le PDG de Rosatom Alekseï Likhatchev a évoqué la portée de la souveraineté technologique, dont plusieurs projets avaient été proposés aux pays africains.
« Nous proposons des projets de souveraineté technologique comprenant toute une gamme de compétences depuis la formation de spécialistes jusqu’à la mise en place d’entreprises sur le territoire du continent africain en passant par l’engagement de nos partenaires africains dans les réseaux technologiques que nous créons en Russie ou dans d’autres pays amis », a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision Rossiya 24.
Selon lui, la pression exercée sur la Russie et Rosatom renforce leur activité au lieu de l’affaiblir. L’exemple de la Russie démontre à de nombreux pays l’importance de la souveraineté technologique et la nécessité de chercher des partenaires qui ne sacrifieront pas les intérêts d’autres pays en raison d’ambitions politiques.
« Nous pouvons remercier nos partenaires malveillants qui nous permettent d’être plus rapides, de courir plus vite », a signalé M.Likhatchev.
La gamme de centrales proposée
Il a ajouté que de nombreux pays africains témoignent d’un grand intérêt et d’un important potentiel en matière d’énergie nucléaire civile. Rosatom leur propose des solutions différentes, et pas seulement de grandes centrales: de plus petits modèles pour les pays dénués de système énergétique développé ou des centrales flottantes pour ceux ayant un littoral étendu.
Lors de sa visite du chantier de la centrale nucléaire d’El-Dabaa en Égypte mardi 18 juillet, M.Likhatchev a annoncé que Rosatom escomptait obtenir d’ici fin 2023 l’autorisation de construire le quatrième réacteur de la centrale. El-Dabaa, le premier projet important de Rosatom en Afrique, est la première centrale nucléaire égyptienne qui sera construite par le groupe russe au bord de la Méditerranée à environ 300 kilomètres au nord-ouest du Caire.
Source: Avec Sputnik