Tout le monde en parlait au Liban : Ortagus est de retour. Elle s’est pointée ce dimanche.
Sur les réseaux sociaux et dans les médias, elle a été au cœur de toutes les conversations et articles, cette semaine, en raison de son bras levé, le seul sur les 15 du Conseil de sécurité, refusant une résolution appelant à la fin de la guerre israélienne contre la bande de Gaza et à l’acheminement de l’aide.
Pour les Libanais, c’est elle qui a été dépêchée par Donald Trump pour faire pression sur le gouvernement libanais en faveur du désarmement du Hezbollah. Son insolence avait poussé le président américain à la remplacer pour un certain temps par Thomas Barrak, son envoyé pour la Syrie. Lors de sa dernière visite, elle l’a accompagné, après s’être éclipsé pendant ses visites précédentes. Elle est surtout la juive qui affiche son sionisme sans vergogne.
Une opportuniste convertie au judaïsme. Une missionnaire d’Israël.
Née en Floride en 1982 d’une famille évangéliste modeste, l’idée de se convertir au judaïsme lui est venue pendant un séjour, en 2006, comme responsable des affaires générales à l’USAID, en Irak, où elle aurait, selon ses dires « pressentie avoir besoin d’une religion ».
Alors qu’elle travaillait à l’ambassade des États-Unis, elle a lu des publicités pour les services du sabbat, des rassemblements religieux juifs visant à faire connaître la religion juive. Elle a décidé de participer aux réunions organisées à cet effet dans une caravane de l’armée américaine.
Avec le temps, elle a décidé de se convertir au judaïsme et a épousé son deuxième mari juif l’avocat Jonathan Wenberger.
Leur mariage a été acté par la juge d’origine juive Ruth Bader Ginsberg, qui a été le premier juge de la Cour suprême à acter un mariage gay en 2013, entre le directeur du centre Kennedy Michael Kaiser et l’expert économique gouvernemental John Roberts.
Avec cette conversion et ce mariage, les portes de toutes les opportunités vont s’ouvrir devant Ortagus. C’est ainsi que le lobby pro sioniste séduit entre autres es opportunistes pour rallier son projet inique.
En 2008, elle sera nommée analyste du renseignement au Département du Trésor américain où elle traquait ceux qui sont désignés comme « terroristes » et traçait leur financement
En 2009, elle est désignée attachée financière adjointe des États-Unis en Arabie saoudite où elle veillera à observer les rites juifs.
Elle va quitter le secteur public fin 2010 pour travailler comme responsable des relations internationales à la Standard Chartered Bank. En 2016, elle rejoindra Ernst & Young, cabinet de stratégie d’entreprise, avant de cofonder le cabinet de conseil en géopolitique Go Advisors.
Elle est également apparue fréquemment en tant qu’analyste de la sécurité nationale américaine, sur la Fox News qui appartient au multimilliardaire et magnat juif sioniste des médias Rupert Murdoch. Une autre attrape de souris pour les hommes ou femmes politiques opportunistes.
Ayant critiqué avec virulence le président Donald Trump lors des primaires républicaines de 2016, qualifiant sa politique étrangère d’« isolationniste » et sa conduite personnelle, elle a rapidement rejoint son administration républicaine conservatrice.
En 2019, elle a été la porte-parole du département d’État sous Mike Pompeo, travaillant en étroite collaboration avec la Maison-Blanche sur les accords d’Abraham.
Elle va par la suite travailler en étroite collaboration avec Jared Kushner, le milliardaire juif gendre et conseiller principal de Trump, sur les initiatives au Moyen-Orient, notamment celles liées aux accords de normalisation. L’épouse de ce dernier est elle aussi une convertie au judaïsme.
Elle a également servi comme officier de réserve au sein des services de renseignement de la marine américaine.
Après la victoire de Trump à l’élection présidentielle de 2024, Trump a nommé Ortagus comme l’adjointe du délégué présidentiel pour la paix au Moyen-Orient, Steve Witkoff.
Elle avait été membre de plusieurs institutions, dont l’Université Johns Hopkins, le Center for American Security, le conseil consultatif du Women’s Democracy Network et la Fondation communautaire Concordia.
Un parcours qui devrait enrichir son CV et lui accorder une crédibilité. C’est bien calculé.
Messager d’Israël au Liban et des revers en boucle.
Ce qui ne l’a pas empêché de multiplier les revers lorsque qu’elle venue à Beyrouth qui a été sa première destination étrangère. Affichant trop ouvertement sa collusion avec Israël bien plus qu’avec les Etats-Unis, elle a été qualifiée « de messager pour Israël » ce qui a embarassé plus d’une fois les alliés des USA.
Mettant l’accent dans ses déclarations sur la « défaite du Hezbollah » et son exclusion du gouvernement, en exprimant du fond du cœur sa gratitude « à notre allié Israël pour avoir vaincu le Hezbollah », elle avait affiché l’Etoile de David sur une bague, pendant qu’elle serrait la main au président libanais Joseph Aoun.
Elle s’en débarrassera lors de la rencontre avec le chef du Parlement Nabih Berri mais le remplacera par un bracelet avec le talisman Khamsa qui se dit hamesh en hébreu pour se protéger contre le mauvais œil !
« C’est une superstitieuse », l’ont moquée certains internautes sur les réseaux sociaux.
Ce qui n’a empêché Berri de lui dire « qu’Israël est un mal absolu », répétant le slogan lancé par le fondateur du mouvement Amal, sayed Moussa Sadr. Et de former le gouvernement avec des ministres proches de sa formation et du Hezbollah.
Un air hautain et un ton sarcastique ridicule
Le président Aoun avait exprimé aux responsables de l’administration américaine son mécontentement quant à son style de travail et à la manière dont elle s’adressait aux responsables.
Le commandant de l’armée libanaise s’est plaint qu’elle lui parlait comme si elle était « sa supérieure », lui rappelant l’aide américaine qui « maintient l’armée à flot ».
Elle a également lancé une campagne de critiques indirectes contre un grand nombre d’hommes politiques libanais, notamment une insulte flagrante à l’ancien député Walid Joumblatt, en disant « Crack Is Wack », le slogan de la culture populaire américaine pendant la lutte contre la toxicomanie.
« Un sarcasme ridicule », lui reprocheront ces observateurs. La plupart des amis de l’ambassade américaine au Liban étaient embarrassés.
Suite à ces forfaits, elle avait été déchargée du dossier libanais en juin 2025.
Le diable en personne, elle revient par la fenêtre.
Mais elle ne tardera pas à réapparaitre, le mois d’août dernier, escortant la délégation élargie de sénateurs américains ainsi que l’émissaire américain Tom Barrack. Ils étaient venus pour dire que l’idée de désarmement de la résistance est purement libanaise ! Et d’inciter sous la menace le gouvernement à procéder au plus vite à ce désarmement!
En porte-parole d’Israël elle avait alors déclaré qu’« Israël est prêt à avancer pas à pas avec le gouvernement libanais…Tout dépend des actes et non des paroles ».
Qualifiant de « pitoyable » avec un certain baillement et un tirement de la langue, le discours du numéro un du Hezbollah cheikh Naïm Qassem, prononcé la veille et dans lequel il réitérait son « refus de désarmer la Résistance », affirmant que « tous les problèmes du pays proviennent de l’ennemi israélien et du soutien américain dont il dispose ».
Elle s’est couverte de réactions acerbes sur les réseaux sociaux.
« Tu es comme un être humain et tu n’as aucun lien avec les humains. Tu es comme une machine utilisée par le diable. En fait, tu es le diable en personne ainsi que ceux qui gravitent autour de toi », avait alors commenté sur Facebook un internaute.
« Elle est sortie par la porte elle revient par la fenêtre », ont blagué des internautes libanais sur la présence d’Ortagus, agacés par son ingérence dans les affaires internes libanaises.
Elle est revenu ce dimanche après avoir été re chargée des détails du dossier libanais, en tête celui du désarmement de la résistance. Bien que l’envoyé américain Tom Barrack demeure le personnage le plus important dans ce dossier. Apparemment, il devrait intervenir lorsqu’elle se plante, comme il l’a fait avant.
Il est, lui aussi en mauvaise posture, s’étant planté en qualifiant les journalistes libanais qui l’interrogeaient d’avoir « un comportement animal ». Soulevant un tollé au pays du cèdre même parmi les personnalités pro américaines.
Oum Lahab, la vipère ou chaperon rouge.
Mais le pic aura été le bras levé d’Ortagus , avec une insolence mortifère, au Conseil de sécurité et qui a suscité l’aversion d’innombrables. Et c’est la journaliste politique la plus célèbre au Liban qui s’est chargée de la recadrer.
« Que ses mains périssent ! Oum Lahab ! Quatorze pays votent en faveur de la résolution de cessez-le-feu à Gaza. Seule la femme en rouge lève la main en signe de veto. Que peut-on attendre de la visite de Morgan Ortagus au Liban ? Alors qu’elle porte la corde de massad autour du cou », a écrit, Mariam al-Bassam connue surtout pour sa plume acerbe et sarcastique et son esprit synthétique et analytique sans pareil, lorsqu’elle était directrice d’information dans la télévision libanais al-Jadid qu’elle a quittée.
Elle compare Ortagus à « Oum Lahab », une femme quraychite citée dans le Noble Coran, l’épouse de l’oncle du messager Mohammad (p), Abou Lahab, qui avaient refusé son appel à rejoindre l’Islam, pendant la première phase de la Da’wa.
La réaction d’Abou Lahab et celle de son épouse ayant été la plus agressive, ils ont été évoqués dans une sourate à part dans le Coran.
Une certaine version des faits rapporte aussi que le prophète a refusé de lui accorder un traitement de faveur par rapport à tous les musulmans, alors qu’Abou Lahab s’estimait supérieur à eux.
La femme d’Abou Lahab qui appartenait à la richissime tribu des Bani Oumaya est évoquée dans le Coran comme la porteuse de bois. L’histoire rapporte qu’elle couvrait le chemin du prophète de bois d’épines pour le blesser.
Alors que le Coran révèle qu’Abou Lahab finira dans le feu de l’enfer, il indique aussi que son épouse y portera sur son cou un collier fait de corde, al-massad, fabriquée avec le même bois d’épine pour allumer le feu de son époux.
C’est à cela que Mariam al-Bassam fait allusion dans son post sur Morgan Ortagus.
Et c’est aussi à cela qu’un caricaturiste anonyme fait allusion en la présentant comme une vipère avec un châle rouge autour du cou, rappelant sa veste rouge lors du vote au Conseil de sécurité. La caricature a fait le tour des réseaux sociaux.
La vipère étant aussi dans la tradition chrétienne la représentation satanique qui a séduit Adam et Eve les faisant sortir du Paradis.
Force est de constater que chaque fois qu’Ortagus se présente au Liban, Israël commet un massacre. Il a tué ce dimanche 5 personnes dont 4 membres de la même famille à Bint Jbeil au sud.
La Reine méchante de Blanche neige
Pourtant, entre son déchargement du dossier libanais puis son rechargement, elle a tenté de devenir une figure mondaine, pour les Libanais, accordant des interviews à des médias pro américains. Changant son look « pour devenir bien plus élégante », constate un journaliste. Elle était parue minable devant Strida, l’épouse du chef des Forces libanaises, ce parti pro américain et qui avait dans le passé entretenu des liens avec l’entité sioniste. L’aurait-elle jalousé par son élégance, d’autant qu’elle est députée ?
Pendant sa dernière visite au Liban en compagnie de Barrack, elle a médiatisé sa coupe de cheveux chez un coiffeur libanais chrétien de renommée.
« Ma coiffure n’est-elle pas belle ? », a-t-elle dit avec grâce à un journaliste lorsqu’elle s’est rendue chez le chef du parlement.
« C’est comme la reine qui voulait tuer Blanche neige », ont commenté certains, piochant dans la littérature de contes de fée occidentale.
Elle a aussi diffusé sur les réseaux sociaux sa rencontre avec le couturier libanais de renommée mondiale Elias Saab, le qualifiant de « légende ».
La cendrillon à la libanaise ou la belle et la bête
« C’est la diplomatie douce, la diplomatie des salons de coiffure », ont commenté des observateurs libanais plutôt sérieux, non sans ironie.
Certains ont stigmatisé sa tentative de se coller une identité libanaise.
« Ortagus n’était plus la même émissaire américaine grossière et vulgaire qui parlait avec le langage du colonialisme, insultait les politiciens libanais et proférait des obscénités… Ortagus est devenue une Cendrillon à la libanaise : une jeune femme douce, délicate et belle comme une mer calme, chaque mèche de ses cheveux portant la magie de l’identité libanaise », avait alors commenté al-Akhbar, un journal proche du Hezbollah.
Constatant que l’ambassadrice des États-Unis, Lisa Johnson, s’est fait tatouer du nom du Liban en arabe sur le bras, également par une tatoueuse chétienne, il explique : « Ce tatouage corporel est une déclaration politique, révélant, entre autres, que le cèdre, symbole du Liban, est devenu une marque indélébile sur la peau américaine. Cela signifie que le Liban de la nouvelle ère est entièrement imprégné du sang américain ».
Les observateurs constatent que la diplomate américaine a elle aussi changé de look, en passant de la tenue vestimentaire au costume en pantalon sobre à celle plus coquette, des décolletées, des sans-manches, des mini-jupes… Comme certaines libanaises d’ailleurs.
Evoquant l’effort de diffuser une « identité visuelle » à une Amérique follement amoureuse du Liban, les sanctions que cette dernière impose devraient être perçues comme celles d’un « père attentionné », un père caractérisé par sa rigueur autant que sa tendresse.
« Morgan Ortagus est devenue à la fois la belle et la bête. Une beauté marquée par une identité libanaise », dit aussi al-Akhbar,
Et de conclure : « L’Américain prend « l’esthétique » libanaise comme un cheval de Troie pour nous envahir, ou plutôt, pour nous coloniser, politiquement.
Une interprétation fortement imprégnée par les contes de fées et la mythologie grecque, reprise tant de fois par Hollywood, la maitresse de la propagande américaine et israélienne.
Une reine de beauté décortiquée du tarbouche jusqu’au babouche
La désignation d’une ex-reine de beauté ayant remporté trois concours, celui des adolescentes, des agrumes et des fleurs de citron pour une mission « missionnaire » au service d’un vœu si cher à Israël, n’est pas sans soulever des questions.
Sachant que les Libanais sont sensibles à la beauté féminine, l’on pourrait croire que sa désignation devrait servir à les séduire et leurs dirigeants et hommes politiques en particulier pour les pousser à exécuter par consentiment son agenda contre la résistance.
« Le sexe gentil », telle qu’on présente les femmes dans la littérature arabe, seraient-il plus dissuasif dans les négociations ?
Jusqu’à présent, Ortagus ne semble pas du tout maitresse en cet art. Son insolence est ce qui marque son comportement ainsi que l’utilisation de ses qualités physiques bien plus que morales. (cet article a été écrit avant de scruter ses déclarations ce dimanche)
Entretemps, tous ses comportements sont décortiqués et parfois tournés en dérision par les détracteurs du projet de son pays, « du tarbouche jusqu’au babouche », comme le dit le proverbe libanais.
Avec Madeleine Albright, des similitudes et des différences.
Sa nomination n’est pas sans rappeler, celle de l’ex- secrétaire d’état américaine Madeleine Albright qui avait été désignée par Bill Clinton entre 1997 et 2001.
Il est vrai qu’elle ne ressemble en rien à Ortagus, plus belle et plus jeune. Une autre différence distingue les deux femmes : Morgan la convertie affiche son judaïsme (voire même son sionisme) d’une manière ostentatoire et insolente alors qu’Albricht, la juive, l’a longtemps caché, faisant semblant de l’avoir découvert soudain, lorsque des médias l’ont révélé, arguant que ses parents soi-disant convertis au catholicisme ne lui avaient jamais rien soufflé.
Or des similitudes les rassemblent.
Albright s’était rendue célèbre par sa phrase aussi froide que mortifère, lorsqu’on l’a interrogée sur son avis sur le demi-million d’enfants irakiens morts en raison de l’embargo économique imposé par son pays sur ce pays. « C’est le bon prix de l’embargo », avait-elle dit. Elle ressemble au bras levé d’Ortagus alors que des milliers d’enfants gazaouis périssent.
Elle était venue au Liban, en 1997, pour lui imposer le processus de paix (après l’Égypte et la Jordanie), alors que le sud était encore sous occupation israélienne. Dans le palais présidentiel, rapportait alors le journal as-Safir, elle a abordé l’essence des relations américano-libanaises, s’est penchée sur tous les détails libanais, sans exclure les questions sécuritaires, politiques, économiques ou sociales. Elle avait l’impression d’avoir parcouru tout le chemin pour le processus de paix, en attendant que les dirigeants de la région prennent des décisions difficiles.
Elle avait pris la posture de professeure d’université, donnant des conférences, dans un langage peu diplomatique, considérant le Liban comme un lieu toujours dangereux pour les visiteurs, de la nécessité d’instaurer un État de droit, de traduire certains citoyens en justice et de la menace que représente la « violence extrémiste ». Elle a fait exprès de regarder la capitale libanaise depuis le balcon du palais présidentiel, de parcourir la ville en voiture et de rencontrer un groupe diversifié et soigneusement sélectionné de personnalités. Elle agissait comme si elle était chez elle. Tout comme Ortagus.
Mais dans toutes ses rencontres, Albright s’était abstenue d’évoquer la résolution 425 de l’ONU sur le retrait israélien et a évité de parler du Hezbollah ou de la résistance qui se poursuivait.
L’ex-secrétaire général le martyr suprême sayed Hassan Nasrallah l’avait alors taxée de « vieille sorcière».
Processus a contrario et l’arrogance de la puissance
Or, c’est dans le contexte que réside une grand différence dans l’approche américaine entre ces deux femmes. Durant ces décennies, Washinton ayant procédé a contrario: faisant passer le processus de paix par plusieurs pays arabes avant le Liban, notamment la Syrie, et insistant pour désarmer la résistance après l’avoir violemment frappée, ainsi que ses alliés syrien et iranien. S’accaparant l’armée libanaise via le financement et les formations.
Cette différence s’entrecoupe avec une autre différence de contexte pour les deux femmes: avec la plus vieille, les Américains mettaient au point leur plan en catimini avec les Israéliens et utilisaient tant bien que mal les méthodes les plus sournoises. Tout en faisant semblant de se démarquer d’Israël. C’est la méthode des démocrates américains, dira-t-on.
Aujourd’hui, surtout avec le républicain va-t-en guerre Donald Trump, trempé jusqu’au cou dans l’affaire Epstein, ils disent ouvertement leur plan dans une totale identification avec Israël. Tout en utilisant les fourberies les plus mesquines et les plus mensongères dans leurs moyens d’exécution.
Serait-ce parce qu’ils ne peuvent plus cacher grand-chose à l’ère du numérique, de l’internet, des réseaux sociaux et de la génération Z? Ou pensent-ils détenir tous les moyens de leur projet, et s’estiment assez puissants pour l’imposer après avoir neutralisé les retombées qui en découleraient ? Ou pour toutes ces raisons réunies…
Un constat semble se dégager du discours des Américains comme des Israéliens, après les récents évènements dans la région, voire dans le monde : leur projet étant dans sa phase finale, « le grand Israël » au Moyen-Orient, assorti de la suprématie américaine mondiale, ils croient détenir toutes les cartes et pensent que tous les jeux sont faits.
Se fier à l’arrogance de la puissance a toujours été fatal. L’Histoire a souvent caché des surprises. L’Avenir aussi.
Toutes les batailles israéliennes d’aujourd’hui sont encore inachevées…