Le ministère iranien de la Sécurité a de nouveau publié lundi 24 juillet une déclaration révélant de nouveaux détails sur les liens entre le réfugié irakien Salwan Momika, qui a profané le noble Coran en Suède, et le Mossad israélien. Elle a été rendue publique par l’agence iranienne Fars news.
« Après la déclaration du 10 juillet concernant la découverte d’une relation entre le Mossad sioniste et Salwan Momika, le profanateur du Saint Coran en Suède, voici des informations supplémentaires sur ce criminel :
1- Selon les documents disponibles, cet élément pervers a tenté en 2014 de créer un parti baptisé l’Union Syriaque démocratique en Irak. Il s’est targué être le principal représentant et le porte-parole des chrétiens dans le nord-ouest de l’Irak !
2- Réputé pour ses ambitions et ses duperies et comme il a été rejeté de la part les Chrétiens, Momika n’a pu former son parti. Il a alors envisagé d’immigrer en Europe et a présenté des demandes d’autorisation de résidence dans plusieurs pays européens, sans non plus réussir dans cet objectif.
3- Les informations obtenues des sionistes indiquent que Salwan Momika, qui cherchait désespérément à obtenir un séjour dans un pays européen, a entrepris des efforts à grande échelle pour contacter l’entité sioniste. Afin de prouver son efficacité, il a soumis un rapport sur ses activités au Mossad sioniste, et il s’y est présenté comme l’un des opposants les plus importants au gouvernement chiite irakien. Il a argué avoir été arrêté, pendant un certain temps, par le Mouvement de la Résistance islamique irakienne, pour collaboration avec l’entité sioniste et tentative de former un gouvernement indépendant pour les chrétiens araméens dans le gouvernorat de Ninive.
4- En plus de ce dossier, et comme preuve de son dévouement à l’entité tueuse d’enfants, Momika a envoyé aux sionistes une photo de lui portant une kippa et une autre avec le drapeau de l’entité sioniste arboré dans une église irakienne, à côté du drapeau du parti de l’Union Syriaque démocratique.
5- En 2019, le Mossad sioniste le recrute officiellement et lui confie un lien avec le renseignement. L’une des missions qui lui a été confiée consistait à espionner des quartiers généraux et des chefs des factions de la résistance irakienne, notamment dans le gouvernorat de Ninive.
6- Après les nombreux services rendus au Mossad sioniste, Momika a soumis une demande de transfert vers un pays européen. Comme l’évaluation qui lui a été faite par les sionistes est que Momika accepterait toute mission en échange de la possibilité de rester en Europe, ont été accordés à cet élément malveillant et traître le permis de résidence puis la citoyenneté du Royaume de Suède, qui est l’arrière-cour de l’appareil d’espionnage de l’entité sioniste usurpatrice.
7- Compte tenu de ce qui avait été mentionné dans la déclaration précédente de ce ministère, la simultanéité entre le projet criminel de profanation du Noble Coran par Salwan Momika en Suède avec les crimes majeurs commis par les sionistes contre la Cisjordanie et de Jénine a pour but de détourner l’attention de l’opinion publique islamique de ces crimes barbares.
La déclaration du ministère iranien a mis en exergue un autre aspect de cet évènement.
« L’autre côté de cet incident inquiétant réside dans les mauvais et nombreux records anti-islamiques du Royaume de Suède, du fait qu’il s’est érigé opérationnellement en position d’hostilité aux sacro-saints et aux sentiments de plus de deux milliards de musulmans dans le monde ».
« Il est certain que la colère justifiée de dizaines de millions de fidèles musulmans dans le monde laissera des séquelles bien plus néfastes que la récompense sanguinaire du sionisme mondial pour le royaume pervers de Suède » conclut-il.
Momika a profané le Saint Coran à deux reprises avec la permission des autorités suédoises : la première, le jour de la fête d’al-Adha, en brûlant un exemplaire devant la mosquée de Stockholm et la seconde, le 20 juillet dernier, en le piétinant devant l’ambassade d’Irak.
Ses actes ont soulevé des réactions de colère et de condamnations dans le monde islamique.
Le lendemain, vendredi 21 juillet, deux militants du groupe ultranationaliste appelé Danske Patrioter, (Les patriotes danois) ont brûlé le livre saint des musulmans devant l’ambassade d’Irak à Copenhague.