Les médias israéliens ont rapporté que les forces d’occupation ont suspendu la nomination d’un certain nombre d’officiers de réserve dans l’armée avec le grade de général de brigade, de la réserve des volontaires, à la lumière des protestations contre les amendements judiciaires dans l’entité d’occupation.
La chaîne israélienne Kan a rapporté que « le gel de la nomination de nombreux officiers s’est étendu de la marine à l’armée de l’air, et Channel 13 a rapporté que « la crise s’était étendue aux rangs des membres permanents » de l’armée d’occupation.
L’analyste des affaires militaires de la chaîne, Alon Ben David, a ajouté : « La semaine dernière, de nombreux commandants de l’armée ont entendu des officiers qu’ils avaient des hésitations quant à leur continuation dans l’armée, en raison de leur perte de motivation pour continuer à servir. »
Ben-David a souligné que « les attaques contre les commandants de l’armée sont considérées par de nombreux officiers comme des attaques contre tous ceux qui servent », et que les colons « voient simplement qu’ils ne veulent pas servir dans une armée humiliée et attaquée ».
Il a poursuivi : »Cette semaine, le ministre de la Sécurité s’est adressé à tous les ministres et membres de la Knesset, qui se sont prononcés avec virulence contre l’armée israélienne, mais il n’est pas certain que sa démarche ait des échos ».
La chaîne israélienne Kan a évoqué les « critiques très vives de très hauts responsables du parti Likud » à l’égard du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, concernant la manière dont il a géré la crise de « compétence de l’armée ».
« Ils affirment qu’il fait beaucoup plus de mal que de bien, et ils lui demandent d’annoncer tôt le gel ou le report de les amendements judiciaires, car cette affaire désintègre le système sécuritaire et militaire », a déclaré l’analyste des affaires politiques de la chaîne, Jacob Krakovskik.
Le journal israélien Maariv avait publié un sondage, à la fin du mois dernier, montrant que 58% des colons craignaient une véritable guerre interne en « Israël ».
Un sondage d’opinion réalisé plus tôt par la Channel 12 israélienne a révélé qu’environ un tiers des Israéliens envisagent de quitter « Israël », avec l’insistance du gouvernement Netanyahu à adopter les amendements judiciaires.
L’entité d’occupation a été témoin, pendant environ 32 semaines, de protestations sans précédent contre les amendements judiciaires, que le gouvernement Netanyahu insiste à faire approuver, avec des avertissements continus qu’ils conduiraient à une » rupture dangereuse à l’intérieur d’Israël ».
Source: Médias