Les manifestants à la frontière irako-jordanienne ont annoncé « qu’ils étaient sur le point d’intercepter le transfert de pétrole irakien subventionné vers la Jordanie au cas où il parviendrait aux Israéliens » alors que la guerre contre Gaza se poursuivait.
Ils ont expliqué que « seul le pétrole serait intercepté, et non le transport de marchandises ou de passagers ». A l’heure où l’Irak exporte 10 000 barils par jour de pétrole irakien vers la Jordanie.
Des manifestations massives d’Irakiens se poursuivent à la frontière commune avec la Jordanie pour protester contre l’agression israélienne contre Gaza qui se poursuit depuis le 7 octobre et qui a coûté la vie à plus de 6 500 martyrs et des milliers de blessés.
Selon des sources locales, le sit-in à la frontière irako-jordanienne est un « sit-in ouvert ».
L’occupation israélienne renforce son siège sur Gaza parallèlement aux violents bombardements qu’elle lance sur les civils et prive la bande d’eau, d’électricité et de carburant.
La panne de carburant à Gaza a entraîné la mise hors service de plusieurs hôpitaux, plongeant les Palestiniens et leur situation sanitaire dans une catastrophe.
Dans un contexte annexe, le représentant des Brigades Hachd alChaabi dans la campagne de Mobilisation irakienne pour Al-Aqsa, Ghaleb Al-Husseini, a annoncé « qu’un premier lot d’aide avait été envoyé à Gaza, comprenant des médicaments, des denrées alimentaires et du lait pour enfants », indiquant que « davantage d’aide serait envoyée dès que le terminal de Rafah serait ouvert ».
Le secrétaire général des Asaeb Ahl al-Haq, Cheikh Qais al-Khazali, a déclaré : « La légitime défense de l’occupation, aux yeux de l’Occident et de l’Amérique, revient à tuer le peuple palestinien ».
Source: Médias