Le Premier ministre d’occupation Benjamin Netanyahu a affirmé que ses forces armées se préparent à une incursion terrestre dans Gaza, ajoutant « qu’il ne précisera pas quand ».
Lors d’une conférence de presse au siège du cabinet, Netanyahu a déclaré : « Tout le monde doit apporter des réponses (concernant l’échec israélien qui s’est produit), y compris moi ».
Il a souligné que « le 7 octobre est un jour noir pour Israël »ajoutant que « le sort des membres du Hamas est la mort ».
Opération terrestre sous l’ombre des conflits ministériels
Les paroles de Netanyahu interviennent à un moment où la confusion interne persiste concernant l’opération terrestre que « les dirigeants israéliens ont promis après l’opération Déluge d’al-Aqsa, pour envahir la bande de Gaza ».
Les médias israéliens ont rapporté que Netanyahu était « en colère contre les informations publiées sur les désaccords entre lui et son ministre de la Guerre Yoav Gallant concernant le lancement d’une frappe préventive dans le nord ».
Les médias d’occupation ont indiqué que « dans le bureau de Netanyahu, ils s’efforcent de soumettre les ministres du cabinet à un détecteur de mensonges sur fond de tension au sein de la direction politique ».
Un haut ministre du gouvernement israélien a déclaré : « Nous nous engageons dans une longue bataille et nous ne pouvons pas faire face à des fuites de ce genre encore et encore. Nous sommes dans une guerre et nous devons bien la gérer. »
Le gouvernement est sous la pression de Washington et de la question des prisonniers
La Treizième chaîne israélienne a également rapporté que l’armée d’occupation avait adressé un avertissement indiquant que « les dirigeants politiques voulaient réduire les objectifs de l’opération terrestre », précisant que » le Conseil des ministres était censé discuter ce soir de la question de la fixation d’un délai pour le Hamas pour libérer les prisonniers ».
La Treizième chaîne a révélé « qu’Israël est prêt à envisager de libérer des milliers de prisonniers palestiniens en échange de tous les prisonniers israéliens à Gaza ».
Par ailleurs, l’analyste des affaires militaires de la Treizième chaîne a souligné que « les membres de ce cabinet et la plupart de ses ministres n’ont pas dépensé une seule minute pour apprendre les questions stratégiques sur lesquelles ils doivent prendre des décisions », expliquant que « c’est un cabinet qui récite des paroles vides pour la presse, mais les vraies décisions sont prises avant cela dans la salle d’opérations de guerre qui impose ses décisions au cabinet et qui les signe automatiquement ».
Le président américain Joe Biden a déclaré ce soir : « Il est clair que les prisonniers seront en danger s’il y a une invasion terrestre de Gaza… Par conséquent, si les faire sortir de là est possible, nous devons le faire ».
Les manifestations des colons se poursuivent
Parallèlement aux développements politiques et militaires, les familles des prisonniers israéliens à Gaza continuent de manifester devant les sièges du gouvernement et les ministères, dans le but de faire pression sur les dirigeants politiques pour qu’ils accordent de l’importance à la question de la libération des prisonniers, après que des rapports israéliens ont indiqué que le gouvernement n’agit pas pour que le retour des prisonniers soit une priorité ».
Dans un contexte annexe, le Wall Street Journal a cité des responsables américains et israéliens disant : « Israël a accepté de reporter l’attaque terrestre sur Gaza, afin que Washington puisse envoyer rapidement des défenses antimissiles dans la région ».
Des responsables américains ont déclaré au journal que « les menaces qui pèsent sur les forces américaines constituent une source de grave préoccupation » et que « l’armée américaine et d’autres responsables ont affirmé que les forces américaines seront la cible de divers groupes armés une fois que l’incursion terrestre à Gaza aura commencé « .
Source: Médias