Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a averti que l’Iran « ne laissera aucune menace sans réponse », à un moment où les États-Unis cherchent à faire monter la tension au Moyen-Orient, déjà enflammé par la guerre génocidaire du régime sioniste contre la bande de Gaza.
Lors d’un discours le mercredi 31 janvier, le général Hossein Salami est revenu sur les propos du président américain, Joe Biden selon qui Washington a décidé de répondre à l’attaque meurtrière contre une base d’occupation américaine dans la région, dont il a tenu Téhéran pour responsable.
Le général Salami a précisé : « Parfois, les ennemis profèrent des menaces. Et ces jours-ci aussi, des menaces dans la rhétorique des responsables américains », ajoutant : « Nous leur disons [aux Américains] que vous nous avez mis à l’épreuve ; nous nous connaissons mutuellement. Nous ne laisserons aucune menace sans réponse ».
Le chef du CGRI a également souligné : « Nous ne cherchons pas la guerre, mais nous ne la craignons pas non plus ».
« La Palestine est sur la voie de la victoire. Les sionistes ne peuvent pas maintenir en guerre ce petit territoire pendant des mois et ils perdront à coup sûr », a conclu le général de division iranien.
Riposte ferme à toute attaque visant notre territoire et nos intérêts
Parallèlement, l’ambassadeur permanent de l’Iran auprès de l’ONU, Amir Saïd Iravani, a déclaré que Téhéran répondrait de manière décisive à toute mesure hostile contre ses intérêts et ses ressortissants.
En raison du soutien américain à ‘Israël’ dans sa guerre brutale contre Gaza, qui a fait au moins 26 900 morts et 65 949 blessés parmi les Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, la Résistance islamique en Irak, a mené le 28 janvier une frappe de drone sur un avant-poste militaire US en Jordanie, connu sous le nom de Tour 22, tuant trois soldats américains et en blessant des dizaines d’autres.
Le président américain Joe Biden a imputé la responsabilité de l’attaque à ceux qu’il a appelés des « groupes militaires radicaux soutenus par l’Iran » et a promis que Washington y réagirait.
Accusation que Téhéran a rejetée assurant n’avoir aucun lien avec les attaques contre les troupes d’occupation américaines dans la région qui sont liées au conflit entre les groupes de résistance et l’armée américaine.