Le secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah a promis que la résistance ripostera a l’assassinat des civils libanais qui ont été pris pour cible mercredi dernier dans des raids israéliens contre le sud du Liban. En allusion aux raids aériens dans le village de Sawwaneh et la ville de Nabatiyeh qui ont couté la vie à 10 civils libanais dont des femmes et des enfants.
« L’ennemi paiera le sang des femmes et des enfants tués, par le sang et non pas par des frappes contre des sites, des véhicules ou des équipements d’espionnage », a-t-il affirmé dans son deuxième discours cette semaine, prononcé pour commémorer la célébration des commandants martyrs de la Résistance islamique, à savoir sayed Abbas Moussawi, Oum yasser, cheikh Ragheb Harb et Haj Imad Moughniyeh. Ils sont respectivement l’ex-secrétaire général du Hezbollah, son épouse, l’un des premiers déclencheurs de la résistance contre « Israël » et l’ex-chef jihadique de la Résistance islamique.
Selon sayed Nasrallah, les attaques israéliennes contre les civils dans le village de Sawwaneh et la ville de Nabatiyeh sont « un acte délibéré, car les Israéliens auraient pu les éviter ».
« Ils ont pour but, assure-t-il, de dissuader la résistance au Liban de poursuivre son action depuis le sud du Liban en soutien à Gaza, après l’échec de toutes les pressions depuis plus de 130 jours ». Et d’assurer que ce front ne s’arrêtera jamais, bien au contraire l’action de la résistance se poursuivra et s’intensifiera. Indiquant que les frappes de la résistance réalisées jeudi contre la colonie de Kiryat Shmona ne sont « qu’une riposte préliminaire », à ces attaques, il a assuré que « l’ennemi paiera le sang des femmes et les enfants tués, par le sang et non pas par des frappes contre des sites, des véhicules ou des équipements d’espionnage ».
Et de rappeler que l’équation des civils contre les colons avait été établie directement après l’assassinat de sayed Moussawi, en 1992 puis lors de la guerre de 1993. « L’ennemi doit comprendre qu’il est allé trop loin. La profondeur de l’attaque n’a pas d’importance », a-t-il taclé.
Il a aussi rendu hommage aux forces yéménites de Sanaa, qui malgré l’intervention des Américains et des Britanniques en mer Rouge n’ont pas été détournées de leur objectif principal de frapper les navires israéliens et ceux se rendant vers les ports israéliens et « ont évité de frapper les bases américaines dans la région, comme le voudrait Netanyahu », selon lui.
Sayed Nasrallah a assuré que les peuples de la région sont devant deux choix, « soit la résistance, soit la reddition ». Selon lui, le pris de la capitulation est beaucoup plus élevé que celui de la résistance.
« Si le peuple palestinien avait capitulé il y a 75 ans, comme le monde arabe l’avait exigé, les habitants de Gaza et de la Cisjordanie, et même des territoires palestiniens de 48, seraient à l’extérieur, et Israël aurait contrôlé non seulement la Palestine mais toute la région. Mais la résistance a fait vivre à l’ennemi une menace existentielle ».
Le numéro un du Hezbollah a évoqué dans son discours la campagne de falsification menée par les Israéliens pour ternir l’image de la résistance palestinienne, et notamment du Hamas, en l’accusant d’avoir égorgé des enfants et violé des femmes pendant l’opération du 7 octobre dans l’enveloppe de Gaza.
Il a critiqué les médias qui ont relayé ces mensonges proférés sans preuve, sans les suspecter ni mener d’enquête et les services de renseignements de les avoir crus.
D’après lui, les Israéliens éviteront aussi d’enquêter sur les faits du 7 octobre, « car cela ôtera le fondement moral de la guerre de Netanyahu et de Biden »
Même pour les accusations contre des membres de l’UNRWA de faire partie du Hamas, elles n’ont jamais été étayées, a-t-il fait remarquer rapportant les récentes déclarations de son dirigeant Lazzarrini.
Il a incité quiconque peut répondre à cette falsification des faits de la faire sinon, « vous en arriverez à un point où vous ne pourrez plus parler de la guerre à Gaza. Tout comme le fait de débattre de l’Holocauste en Allemagne est passable de prison et d’accusation d’antisémitisme, ils rendront criminel le débat sur le récit israélien à Gaza ».
Sayed Nasrallah a réitéré que la guerre contre Gaza est une guerre voulue par les Etats-Unis qui financent et arment l’entité sioniste « faute de quoi l’offensive s’arrêtera ».
Il estime aussi que la position américaine de ce qui se passe à Gaza est l’une des plus sournoises. « Les Américains voudraient l’éradication du Hamas plus qu’Israël », a-t-il dit, les accusant que ce sont eux qui entravent l’introduction de l’aide à Rafah via le passage égyptien.
Il a aussi mis en garde contre le plan de transfert des Palestiniens de Gaza, de Cisjordanie et des territoires de 1948, respectivement vers l’Égypte, la Jordanie et le Liban car l’objectif des dirigeants israéliens est « de faire d’Israël un État purement juif de la mer au fleuve ».
Assurant que le front libanais et tous les autres fronts de l’axe de la résistance persévèreront dans leur action de soutien à Gaza dans le but de défaire l’ennemi israélien, en l’empêchant de réaliser ses objectifs, il a réitéré une énième fois : « Gaza doit sortir victorieuse, la résistance doit sortir victorieuse et le Hamas doit sortir victorieux ». Il avait lancé cette exigence dans son premier discours après l’éclatement de la guerre contre Gaza en octobre dernier.
Sayed Nasrallah a aussi insisté dans son discours que l’armement de la résistance ne sera jamais investi dans les échéances politiques libanaises, dont la présidentielle.
Assurant que « la culture de la résistance est celle de la vie en dignité et non dans l’humiliation et la capitulation », il a conclu son discours en rendant hommage à l’un des derniers martyrs de la résistance qui avait exigé dans son testament de donner son cœur, son foie et d’autres organes aux patients qui en ont besoin. Ce qui a été réalisé directement après son martyre.
Idées principales du discours
Allah dit dans son Livre Saint :
((Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d’Allah : ils tuent, et ils se font tuer. C’est une promesse authentique qu’Il a prise sur Lui-même dans la Thora, l’Évangile et le Coran. Et qui est plus fidèle qu’Allah à son engagement ? Réjouissez-vous donc de l’échange que vous avez fait : Et c’est là le très grand succès.)) (Verste 111, Sourate al-Tawbah)
(…)
Pour tous ceux qui offrent aujourd’hui leur personne et leurs biens sur la voie d’Allah, ce sont des dépôts de Dieu qu’Il récupère, mais Il accepte de vous les acheter.
Les commandant martyrs sont plus présents que jamais
Nous commémorons aujourd’hui le martyre des commandants chefs de la résistance islamique, du sayed de la Résistance islamique, sayed Abbas al-Moussawi, de son épouse la martyre savante et combattante sayeda Oum Yasser, et leur fils le martyr Hussein, et la commémoration du cheikh de la résistance islamique cheikh Ragheb Harb, et la commémoration du commandant martyr Redwan, le grand commandant jihadique haj Imad Moughniyeh.
Lors de la commémoration d’aujourd’hui, nous les pressentons plus que jamais. Nous sentons que leur présence est plus imposante, ainsi que leur influence et leur guidance vers la position que nous devons adopter, vers la voie que nous devons emprunter et vers l’objectif que nous devons fixer devant nous. Je ne parle pas des objectifs stratégiques mais de l’objectif de l’évènement en cours.
Nous nous sentons plus fermement ancrés dans cette scène des sacrifices lorsque nous nous souvenons de sayed Abbas, d’Oum Yasser, de Cheikh Ragheb et de Hajj Imad. Et avec eux tous les autres martyrs, avec l’espoir et la certitude que la victoire viendra, c’est une promesse divine pour les croyants. ((Et Il vous accordera d’autres choses encore que vous aimez bien : une victoire d’Allah et une conquête prochaine. Et annonce la bonne nouvelle aux croyants.))
S’ils avaient été parmi nous aujourd’hui, ici, quelle aurait été leur position qui est « une arme » comme disait cheikh Ragheb ? Aurait-elle été la neutralité, concernant sur l’offensive américaine et sioniste sur le peuple de la Palestine, de toute la Palestine et sur Gaza en particulier ? Ou aurait-elle été le soutien, la solidarité et la pression pour empêcher l’ennemi de réaliser ses objectifs et pour que les opprimés triomphent en Palestine, à Gaza et dans la région.
Certainement, la voix de sayed Abbas et celle de cheikh Ragheb auraient été très hautes dans des jours pareils, dans toutes les tribunes médiatiques, dans toutes les mosquées, dans toutes les positions.
Haj Imad se serait certainement trouvé aujourd’hui dans la salle des opérations avec ses frères pour commander la résistance en combattant, en affrontant, en planifiant et en dirigeant.
Aujourd’hui, nous nous inspirons de la commémoration de leur martyre, de leur biographie et leur lutte pour savoir comment se comporter dans cette phase et ces évènements, pour décrire ce qui se passe, et déterminer comment se comporter avec les évènements.
Le sacrifice, la caractéristique de la résistance, de l’axe de la résistance
D’abord leur martyre qui est l’un des titres principaux du sacrifice sur la voie de Dieu. La caractéristique de cette résistance est que ses oulémas, ses commandants et parfois leur famille se sont donnés en martyrs. L’une de ses caractéristiques aussi est que tous ceux qui lui appartiennent et la soutienent sont disposés au sacrifice avec générosite, a offrir leurs biens , leur vie, leurs fils. N’est-ce pas ce que nos entendons tous les jours de la part des pères, mères, épouses, enfants et des familles des martyrs au Liban, en Palestine, au Yémen, en Irak, en Syrie, en Iran ?
Tous ceux qui en font partie ont sacrifié et sacrifie toujours. Depuis 1982, nous parlons de plusieurs milliers de martyrs, de plusieurs milliers de détenus dans les prisons, des dizaines de milliers de maisons détruites, de champs brûlés, de magasins détruits, de biens dilapidés sans aucune hésitation, ces convois de martyrs et de détenus, ces convois de moudjahidines et des gens bons et honnêtes dont les maisons ont été détruites et ont été déplacés depuis la présence de cette entité, depuis le début du conflit avec cet ennemi.
Mais les qualités les plus importantes sont la fermeté et le sacrifice, que ces gens n’ont jamais faibli, quand bien ces sacrifices, blessures, douleurs, ils n’ont jamais faibli, ni se sont déprimés, ni ne se sont rétractés, ni n’ont hésité, ni n’ont douté dans la justesse de leur choix et ont poursuivi le chemin et ont préservé le testament, celui de sayed Abbas, le testament qui est de « préserver la résistance ». Il en a été ainsi avant 1982. Mais ce dont nous avons été témoin depuis 1982.
Ils font des sacrifices en toute conscience et avec sagacité. C’est une qualité du titre des sacrifices et une cause de cette fermeté. Ces sacrifices, cette constance et cette lutte ne sont pas nés d’un état affectif, émotionnel, comme une réaction temporaire ou comme une colère urgente. Ils se seraient arrêtés peu de temps après. Ils n’auraient jamais perduré pendant des décennies. Alors qu’ils ne cessent de s’embraser, d’interférer, de devenir plus puissants, et de s’élargir, en quantité et en qualité. N’est-ce pas ?
La conscience et la sagacité donnent le sacrifice
C’est l’image de la résistance et de tout l‘axe de la résistance. Parce que ces mouvements de résistance se sont lancés de la position de la conscience de la sagacité, et de la connaissance des objectifs, des menaces, des opportunités, de la justesse des options et l’iniquité des autres options. Elle se sont lancés par foi en Dieu, en Ses messagers, en Ses livres, en Ses anges et en le Jour dernier et la foi en le Jihad sur sa voie, et la convoitise de ce qu’Il détient, et le commerce gagnant avec Lui.
C’est l’élément essentiel de la constance : la conscience et la sagacité donnent le sacrifice.
En parlant des commandant martyrs, nous adressons un message à l’ennemi qui croit qu’en tuant nos commandants, ou en les enlevant comme cela s’est passé avec l’Imam Sadr et ses deux compagnons, et beaucoup de nos commandant tués, déplacés, emprisonnés, enlevés, et qui croit qu’en tuant les femmes et les enfants et en brulant les champs et en détruisant les maisons, il pourrait nous pousser à battre en retraite, à faiblir, à se sentir humiliés, ou à renoncer à nos responsabilités ? Jamais de la vie.
Ces propos sont bons pour tous les Etats et peuples de la région et de l’axe de la résistance. Le martyre de ces commandants dans leur commémoration annuelle est une réponse… et le martyre de tous les martyrs est une réponse.
Ni les massacres, ni les guerres, ni les destructions, n’y font rien.
Le martyre des martyrs, les blessures des blessés et mutilés, la présence des moudjahidine, des gens endurants, tous répondent.
Les derniers massacres des civils, une action délibérée
De là, je devrais commenter les deux massacres et Nabatiyeh et de Sawanah, sans oublier le premier massacre des bonnes filles avec leur grand-mère, les premiers jours des évènements. Cette offensive est une évolution importante dans la confrontation en cours. Pourquoi, parce qu’elle a intentionnellement visé les civils et a abouti au martyre de plusieurs d’entre eux.
Les Israéliens prétendent s’être trompés, mais ils n’ont pas pris la peine de le dire pour les deux derniers), mais nous pensons qu’il s’agissait d’une action délibérée.
S’ils avaient voulu cibler uniquement les résistants, ils auraient pu le faire d’une manière qui aurait évité la mort de civils comme cela s’est produit avant.
Je voudrais insister sur deux points. Le premier, le combat entre soldats, c’est une bataille, nous les combattons et ils nous combattent ; nous les tuons et nous sommes tués. C’est normal. Hier, nous avons perdu des martyrs du Hezbollah et d’Amal. C’est normal lorsque nous sommes dans une bataille. Les gens nous demandent comment cela peut nous arriver. Serions-nous en train de jouer un match de football ou de participer à un événement culturel ? Nous sommes dans une véritable bataille contre un ennemi féroce, soutenu par les États-Unis dans un front de plus de 100 km.
Nous considérons donc les combattants comme faisant partie de la bataille et, dans ce cas, nous n’entrons pas dans l’équation « s’ils tuent un de nos combattants, nous devons tuer un de leurs soldats ». Ce n’est pas le cas, le calcul est différent.
Nous attaquons l’armée israélienne partout où nous la remarquons. Israël fait la même chose…. Mais c’est Israël qui est l’agresseur, pour commencer. Israël est un agresseur à l’origine de son existence…
Entre guillemets, lorsque l’ennemi dit que des roquettes sont tombées dans une zone ouverte, c’est parce l’ennemi se trouve dans ces zones ouvertes : ses militaires, ses équipements, ses véhicules… La dernière fois, lorsque le ministre de la guerre est venu dans la région nord, il a rencontré son commandant dans un bois parce qu’il considère que toutes les casernes sont des cibles.
Quel que soit le prix à payer pour protéger les civils, nous le ferons
Mais lorsqu’il s’agit de civils, cette question revêt pour nous une sensibilité particulière.
Ce n’est pas nouveau. Depuis les débuts de la résistance. Rappelez-vous l’une des équations les plus importantes que nous avions établies après que Sayyed Abbas, sa femme et son fils sont tombés en martyrs. La résistance a commencé à cibler les colonies dans le nord, et nous avons établi l’équation de la sécurité des civils libanais contre celle des colons du nord. C’était en février 1992. C’est à ce moment-là que les roquettes Katiouchas ont été tirées sur les colonies du nord de la Palestine occupée. L’équation a été établie alors, puis elle a été consacrée par l’accord de juillet 1993 puis par l’entente d’avril en 1996…
Nous disions quel que soit le prix à payer pour protéger les civils, nous le ferons…
L’ennemi doit comprendre qu’il est allé trop loin. La profondeur de l’attaque n’a pas d’importance. Quel que soit la distance.
Sur la question de prendre les civils comme cibles, Je voudrais dire ci-suit : Tout d’abord, nous devons aborder cette question de manière rationnelle et non émotionnelle. L’objectif de l’ennemi, en tuant des civils, est de faire pression sur la résistance pour qu’elle s’arrête, car à partir du 7 octobre, la venue des navires occidentaux, toutes les pressions internationales de différentes sortes ont été mises en place pour empêcher le front libanais de s’ouvrir pour soutenir Gaza
Toutes ces pressions avaient pour but d’empêcher un combat sur le front libanais. Aujourd’hui, après plus de 130 jours, le front libanais est actif. Les colons du nord réclament à cor et à cri le retour dans leurs maisons. Entre-temps, tous les assassinats de chefs de terrain du Hezbollah ne nous ont pas arrêtés.
Notre réponse au massacre devrait être de poursuivre notre action sur le front et de l’intensifier. Ils veulent que nous nous arrêtions ? Nous disons que cela renforcera notre volonté, notre présence, pour poursuivre, intensifier et étendre notre action.
L’ennemi doit donc comprendre que le fait de tuer nos femmes et nos enfants renforcera notre détermination à participer à cette bataille.
Cela ne peut pas non plus rester sans réponse.
Ainsi, hier, alors que nous ne tirions habituellement auparavant une seule ou deux Falaq à la fois, nous en avons tiré plusieurs sur la caserne militaire de la colonie de Kiryat Shmona, en plus des dizaines de roquettes Katiouchas. Et ce n’est que notre réponse préliminaire.
Moi je vous dis mes frères et sœurs, nos femmes et nos enfants qui ont été tués à Nabatiyeh, Sawwaneh et autres des villages du sud, l’ennemi paiera le prix de leur sang par du sang.
Je ne donnerai pas trop de détails ou d’explications – je laisserai cela au champ de bataille et à la planification des moudjahidines. Je m’en remettrai au temps, afin que l’ennemi et l’ami voient que le prix de ce sang sera du sang, et pas seulement des véhicules, des positions ou des installations. L’ennemi comprendra alors qu’il ne peut pas toucher aux civils, en particulier à nos femmes et à nos enfants.
L’objectif est de dire que dans les constates de notre mouvement sont le sacrifice, la constance, la fermeté la sagacité…
Malgré toutes ces tueries, les Américains et les Israéliens doivent savoir qu’ils sont également confrontés à un peuple qui ne reculera pas en Palestine, quels que soient les sacrifices.
Nous répétons donc que ce front [libanais] ne s’arrêtera pas, quoi que vous fassiez. Leur ministre de la guerre, ce fou, il parle de 50 km, de Beyrouth, il semble voir oublier que le Hezbollah possède des capacite balistique qui lui permettent de frapper de Kiryat Shmona à Eilat.
Les yéménites ont compris qu’il ne faut se détourner de l’objectif principal
Il est important de torpiller les objectifs de l’ennemi de ces massacres. Lorsque le Yémen a été impliqué, la communauté internationale est intervenue. Mais ce que le Yémen, Ansarullah, le gouvernement yéménite légitime et l’armée yéménite légitime ont fait, en ciblant des navires israéliens ou des navires à destination d’Israël, était très important. C’est alors que les États-Unis sont venus en aide à Israël pour qu’il se concentre sur la Palestine en premier et le Liban, et ils ont apporté avec eux les Anglais… Le volume des Anglais est bien petit. Dès le début, les courageux et sages dirigeants du Yémen ont compris que l’objectif était de mettre fin à leurs activités. Alors, comment ont-ils réagi ? Ils ont riposté en persistant à frapper cet objectif et non en passant à un autre objectif. On pourrait mener une autre bataille mais en gardant la bataille principale.
La bataille principale consiste à continuer d’attaquer les navires israéliens ou les navires à destination des ports israéliens en Palestine occupée, et non de déclencher une guerre avec les bases américaines dans la région. C’est ce que veut Netanyahou, et peut-être ce que veulent les États-Unis.
Les frères yéménites, parleur bravoure, leur persistance, et le soutien du peuple yéménite, continuent à attaquer les navires malgré des semaines d’attaques américaines et britanniques. Ils ont donc torpillé l’objectif (des américains). Il y a eu des martyrs certes. Ils ont beaucoup de temps devant eux pour se venger, pour leur faire payer un prix. Et ils paient déjà un prix. Mais pour l’instant, l’objectif essentiel est lié aux équations pressantes en faveur de l’intérêt de Gaza, ses habitants et sa résistance. C’est ce qui se passe au Yémen et au Liban.
Il en découle donc deux choses essentielles : il est essentiel de ne pas s’engager dans des batailles secondaires qui ne sont pas au service de l’objectif principal et il faut poursuivre l’action.
Nous devons saluer le peuple yéménite, l’armée yéménite, le leadership yéménite et sayed Abdel Malek al-Houthi que Dieu le préserve.
Le prix de la résistance et le prix de la capitualtion
Cela nous amène à un autre point, ce dont on parle sans vergogne au Liban et avec pudeur en Palestine, dans les médias : le prix de la résistance. Les sacrifices qui en découlent.
Alors à quoi nous appelez-vous, ô sages, si ce n’est à la reddition ? Devant l’avide projet hégémoniste américain dans la région, devant le projet sioniste d’occupation et son extermination dans la région. Nous avons donc deux options : la capitulation ou la résistance.
Lequel a le plus de prix ? La résistance a évidemment un prix, mais le prix de la capitulation est énorme, dangereux, insupportable et existentiel. La capitulation signifie, au Liban, après 1982, par exemple, que les colonies israéliennes seraient implantées dans le sud du Liban jusqu’à la rivière Awali, ou au moins jusqu’au sud du Litani, ou l’expulsion des Libanais de leurs terres occupées par Israël ; l’hégémonie américaine sur le Liban, et un ambassadeur sioniste à Beyrouth dirigerait le pays, il n’y aurait ni indépendance ni souveraineté; que les détenus seraient restés emprisonnés dans les camps d’Ansar, Atlit et et les prisons israéliennes resteraient en prison ; il n’y aurait pas aucune dignité, il n’y aurait que de l’esclavage – c’est la capitulation, dont le prix est très lourd.
Si le peuple palestinien avait capitulé il y a 75 ans, comme le monde arabe l’avait exigé, les habitants de Gaza et de la Cisjordanie, et même des territoires de 48, seraient à l’extérieur, et Israël aurait contrôlé non seulement la Palestine mais toute la région.
Mais le cout de la résistance a forcé l’ennemi à vivre dans une menace existentielle. Son paroxysme a été Déluge d’al-Aqsa.
Prenons l’exemple de l’Algérie, où quelque 1 million de martyrs, voire 2 millions de martyrs selon certaines études, ont été offerts, si l’Algérie n’avait pas donné ces martyrs, aurait-elle été libérée ? Elle aurait toujours été asservie et occupée, et il y aurait eu des musées des crânes d’Algériens à Alger.
Il en va de même pour l’Iran. L’Iran était un outil des États-Unis, qui pillaient ce pays, jusqu’à ce que le peuple iranien, dirigé par l’imam Khomeini, se sacrifie pour se libérer.
Regardez le prix de la capitulation aujourd’hui : Comment des centaines de millions d’Arabes et deux milliards de Musulmans, avec des Etats et des armées, peuvent-ils rester assis – en capitulant devant l’hégémonie américaine – sans même pouvoir apporter de la nourriture et des médicaments à Gaza, et non pas les armes ? C’est cela le prix de la capitulation, c’est cela qui vous amène à cette humiliation.
En revanche, le prix de la résistance ébranle et fait trembler Israël, les États-Unis et l’OTAN et les oblige à venir dans notre région.
C’est ce que le gens de Gaza ont fait alors que le monde et deux milliards de musulmans sont incapables de leur faire entrer de la nourriture ou des médicaments.
Le Hamas a fait l’objet de la plus grande diffamation de l’histoire
L’atout de force de la résistance a été de mettre au clair les réalités. Une responsabilité nous incombe une nouvelle mission.
De nouveaux mythes sont apparus depuis le 7 octobre. Les médias israéliens ont tenté d’accuser le Hamas, en premier lieu, mais aussi d’autres participants au déluge d’Al-Aqsa, affirmant que le Hamas avait violé des femmes ; certains journalistes américains ont répété ces affirmations, tuant des enfants et brûlant les corps des victimes ; c’était si fort que même les pays arabes, même les pays qui disent qu’ils sont les amis du Hamas, l’ont condamné. Sans preuves seulement parce qu’Israël l’a dit.
Le Hamas a déclaré que cela n’avait pas eu lieu. Mais on a voulu assimiler le Hamas à Daech, pour détruire le Hamas, pour créer une légitimité pour détruire le Hamas. Il s’agissait de la plus grande falsification jamais réalisée – mais les Israéliens n’ont pas pu présenter au monde un seul enfant égorgé ou une seule femme violée. Mêmes les civils tués dans les colonies, ils l’ont été par des chars, des avions et des hélicoptères israéliens. Lorsqu’une enquête a été lancée, les réalités ont été dévoilées alors ils ont fermé l’enquête. Pourquoi ont-ils mis fin à l’enquête ? C’est sur qu’ils n’exigeront pas d’enquête sur le 7 octobre avant la fin de la guerre. Pourquoi ? Parce que cela va faire effondrer le fondement moral de la guerre de Netanyahou et de Biden.
Aujourd’hui, plus personne n’assimile le Hamas à Daech, parce qu’ils connaissent la vérité. Certains responsables européens du renseignement qui viennent au Liban nous ont informés qu’ils ont été trompés, qu’ils n’ont jamais vu de preuves des allégations israéliennes.
Mais les israéliens et Netanyahu continuent dans cette falsification. Et ceux qui ont appris la vérité, ils se taisent, ils ne disent pas qu’ils ont été désinformés et ils n’ont pas montré la vérité.
Ceci relève de notre responsabilité et de chaque personne libre de les révéler.
Le même schéma s’est produit avec l’UNRWA – les Israéliens n’ont pas apporté la moindre preuve, Lazzarini, de l’ONU, a déclaré qu’ils n’avaient jamais apporté la moindre preuve que certaines fonctionnaires ont fait part à la résistance. Mais les occidentaux ont directement suspendu son financement dès que les Israéliens l’ont accusée.
Pendant ce temps, Israël massacre, détruit les Palestiniens devant les caméras, mais personne ne l’arrête. Personne ne lui demande des comptes. Et dans les meilleurs des cas, les américains et les européens, ils nous sortent parfois que le nombre des tués est un peu trop (avec ironie)…
Il faut parler haut et fort de l’injustice infligée au peuple palestinien.
Depuis le 7 octobre, la Résistance palestinienne a été victime des pires calomnies et diffamations et falsification historique contre toute organisation de résistance dans notre région. Quiconque peut écrire ou parler doit le faire pour montrer la vérité. Sinon, vous en arriverez à un point où vous ne pourrez plus parler de la guerre à Gaza, tout comme débattre de l’Holocauste en Allemagne vous conduirait à être emprisonné et accusé d’antisémitisme. Ils rendront criminel le débat sur le récit israélien à Gaza.
La position des USA : la plus grande hypocrisie de l’histoire
Nous devons faire attention aux leçons de ces évènements pour mieux connaitre l’ennemi, sa vérité, ses actions et sa personnalité.
Biden il a rappelé ce qu’il avait dit pendant sa jeunesse que si Israël n’avait pas existé, il fallait le créer.
Aujourd’hui, c’est l’administration américaine qui assume la responsabilité de cette guerre.
La politique de l’administration américaine sur ce qi se passe en Palestine est la plus grande hypocrisie de l’histoire depuis le 7 0ctobre jusqu’à nos jours.
(Avec ironie), Blinken qui a mal au cœur pour les enfants et les femmes de Gaza ! Biden qui dit qu’ils en ont tué beaucoup trop. Quelle sympathie. Ils disent qu’ils demandent à l’israélien d’appliquer le droit international, de faire entrer l’aide.
Chaque jour, Israël ne reçoit que des armes. Israël n’a plus d’armes depuis bien longtemps. Des fonds, des équipements, des armements sont envoyés quotidiennement aux Israéliens. Aujourd’hui, si Biden le décide, la guerre prendra fin, que Netanyahu le veuille ou non. L’ensemble de la puissance américaine apporte de l’aide à Israël.
Vous allez me dire que les dirigeants arabes, s’ils n’avaient pas eu peur des États-Unis, n’auraient pas fait quelque chose, ne serait-ce qu’envoyer de l’aide ? Tout cela est le résultat de l’asservissement à l’Amérique
Ce sont les USA. Les interlocuteurs américains ont d’abord promis la fin de la bataille pour décembre. Puis à la fin du mois de janvier, vers 22 ou 23. Puis, le mois de février, date à laquelle on aurait dû passer à la 3eme phase. Mais voilà qu’il (l’israélien) veut aller à Rafah où sont assemblés plus d’un million de personnes… Et voilà que Biden s’entretenait avec Netanyahu, lui disant qu’il est d’accord pour l’offensive à Rafah, mais qu’il faut faire attention et épargner les civils, et ils ont tué 100 martyrs cette nuit-là en faisant cette théâtralisation sur la libération de deux captifs qu’ils avaient achetés avec de l’argent.
Je vais vous dire quelque chose de plus : les États-Unis disent encore qu’ils ne sont pas avec le cessez-le-feu à Gaza. Même les britanniques selon les médias réclament ce cessez-le-feu.
Ceux qui insistent sur la destruction du Hamas plus qu’Israël. Vous avez vu la guerre de juillet 2006 ? À la fin, les Israéliens étaient fatigués, mais les Américains les ont poussés à poursuivre la guerre. Cela figure dans les mémoires de tous les responsables américains.
Ainsi, pour chaque goutte de sang à Gaza, Biden, Blinken et Austin sont les premiers responsables. Netanyahou, Galant et les autres sont des outils. Même s’il y a quelques désaccords mineurs sur la position publique, Israël est un outil de l’Amérique, c’est la création de l’Amérique.
Le spectre du transfert des tous les Palestiniens
L’opération Déluge d’al-Aqsa a dévoilé le véritable objectif actuel de la plupart des forces politiques israéliennes pas seulement du Likoud et de netanyahu, auquel ils ont dans leur majuere partie travaillé depuis des années, qui est l’expulsion des Gazaouis de Gaza, des habitants de la Cisjordanie et même des palestiniens de 1948, et de faire d’Israël un État purement juif pour les Juifs. Ainsi, les habitants de la Cisjordanie iraient en Jordanie, ceux de Gaza en Égypte, et les gens de 1948 seraient envoyés au Liban. Tous ceux qui parlent de changements démographiques au Liban en sont conscients.
C’est pourquoi la Jordanie et l’Égypte sont en colère. Mais au Liban, qui s’insurgera ? Ceux qui se soucient du Liban.
Cet objectif était réalisé graduellement, avant. L’embargo sur Gaza avait comme objectif d’affamer les gazaouis pour finir d’eux a feu doux
Cela a eu des répercussions et les pays arabes se sont levés ; autrement, l’expulsion des Palestiniens est un objectif américain, européen et occidental.
Regardez toutes ces discussions sur un État palestinien – même si ses frontières ne sont pas définies et qu’il est démilitarisé, les Israéliens l’ont rejeté. Parce qu’ils ne peuvent pas supporter un État palestinien sur quelque territoire que ce soit. Ce sont eux qui veulent un État juif pur, du fleuve à la mer, et cela aura un impact dangereux sur la Jordanie, l’Égypte et le Liban en plus du peuple palestinien.
Cela signifie que tous les pays environnants sont confrontés à un problème majeur qui exige une réponse forte, car il ne s’agit plus du retour des réfugiés palestiniens, mais de ce qu’il faut faire avec les nouveaux réfugiés palestiniens. Il faudra coute que coute interdire le transfert des Palestiniens.
Quant à l’option de la résistance, nous devons réaffirmer notre adhésion à cette option. Nous soutenons l’existence d’une armée libanaise puissante, à condition qu’elles soient fortes, mais qui les empêche d’être fortes et d’être au moins en mesure d’établir une force dissuasion avec Israël ? Qui, la Russie, la Chine, l’Iran ?
Ce sont les États-Unis, tout le monde le sait. Ils maintiennent les forces armées dans un état de faiblesse et de besoin aux Américains.
Nous ne demandons pas aux pays de dissoudre leurs armées, nous leur disons, dans la mesure du possible, d’adopter l’option de la résistance populaire. Regardez l’Irak – quoique les États-Unis qui sont partis sont revenus par la porte arrière sous le prétexte de Daech alors que ce sont eux qui l’ont créé. Mais la résistance là-bas a établi une équation de dissuasion de protection, tout comme la résistance à Gaza et au Liban qui a brisé l’image de dissuasion de l’armée israélienne, et ce qui s’est passé à Gaza l’a confirmé. L’image de l’armée israélienne a été brisée comme le 7 octobre.
En 1967, l’armée israélienne s’est battue seule contre plusieurs armées arabes, qu’elle a vaincues en six jours, et a occupé de vastes territoires arabes : Gaza, le Sinaï, une partie de la Syrie…
Aujourd’hui, après plus de quatre mois, des divisions entières et des brigades d’élite se battent dans une zone de 350 km dans un espace restreint. Qui se bat là-bas ? Une armée arabe ? Non, une humble résistance, avec des capacités modestes, mais qui se distingue par sa foi, sa bravoure, sa patience, la promesse de Dieu et son assistance, et ne pas avoir peur de la mort.
Tout ce que nous disons ou expliquons sera insuffisant pour décrire la bravoure de la légendaire résistance à Gaza. Jusqu’à présent, les israéliens admettent qu’ils sont toujours à la recherche d’une image de victoire. Parce que peu importe ce qu’ils tuent parmi les femmes et les enfants, cela montre leur lâcheté, mais ne leur donne pas une image de victoire…
Voilà donc le résultat opérationnel de l’option de la Résistance. Nous devons donc tous adhérer à l’option de la résistance au Liban et ailleurs, aujourd’hui plus que jamais, car ce sont les résultats de la résistance populaire.
Le plus grand choc qui a eu lieu dans l’opération Déluge d’al-Aqsa c’est que ni les Américains ni les israéliens ne pouvaient envisager que les Palestiniens auraient le courage de faire ce qu’ils ont fait ce jour-là. Et la surprise aussi est qu’ils ne s’attendaient pas ce que la Resistance ouvre un front de soutien à Gaza. De même pour le Yémen qui vient de sortir d’une guerre meurtrière et destructrice qu’il soutienne Gaza…
Pour que le Hamas sorte victorieux: la persévérance et la poursuite de la résistance
Nous devons insister sur l’objectif que nous nous sommes fixés. Notre objectif collectif au sein de l’axe de la résistance reste que l’ennemi doit être vaincu, de sorte qu’il ne puisse atteindre aucun des objectifs qu’il s’est fixé. Ne pas atteindre les objectifs, c’est la défaite.
Et deuxièmement, il faut infliger à l’ennemi le plus de pertes possibles. Des défaites ont caractère stratégique lui ont déjà été infligées : dans l’image de son armée, sa réalité, ses capacités, celles des services de sécurité, la situation économique, populaires : ils veulent déplacer les palestiniens mais il y a des déplacements chez lui
Gaza doit sortir victorieuse, la résistance doit sortir victorieuse et le Hamas doit sortir victorieux.
Ce n’est pas parce que nous sous-estimons les autres factions de résistance mais parce que cela fait partie des objectifs de l’ennemi, des américains et des israéliens. Sachant que chez eux, il n’y a pas de différence entre le Hamas, le Jihad islamique ou les autres factions.
La voie pour réaliser cet objectif : la persévérance de la résistance à Gaza, la poursuite de ses opérations à Gaza.
La particularité de la résistance populaire est qu’elle ne combat pas dans un combat d’empêchement, ce n’est pas une armés. Vous vous rappelez même nous au Liban, en 2006 lorsque je disais que notre mission n’est pas de les empêcher d’entrer dans cette région ci ou là, mais de leur infliger le plus de pertes possibles, des tués et blessés et psychologiquement, pour leur imposer la défaite et le retrait. Ils pourraient se retirer de Beit Lahia puis revenir puis se retirer de nouveau. Et à Khan Younes… et ailleurs.
Ce n’est pas comme les armées régulières qui s’effondrent et rentrent chez elles.
C’est l’atout de la force souple des résistance populaires.
Il faut que perdure la persévérance légendaire de la résistance, du peuple palestinien et des fronts de soutien au Yémen, en Syrie, au Liban, en Irak, en Iran, sur les plans militaire ou politique et logistique
Le monde islamique devrait assumer ses responsabilités, les peuples le devaient. Et la poursuite de la pression chez les peuples du monde entier aux USA, en Europe, au Canada, en Australie et ailleurs. Que dieu les bénisse. Ils doivent continuer.
Celui qui est concerné par les négociations c’est le Hamas qui a été chargé par les autres factions, comme ils m’ont dit. Nous ne nous ingérons pas dans les négociations.
Les frères du Hamas nous appellent et nous leur disons tout le temps la même chose : vous êtes les mieux placés pour connaitre votre intérêt, vos capacités, votre capacité de persévérer, et nous sommes avec vous quoique vos faites, dans l’absolu. Cette position est celle de la résistance au Yémen et en Irak.
Un dernier point pour assurer la scène intérieure libanaise. Pour la énième fois, notre arme n’est pas de changer le système politique par la force. Notre impact sur le système politique passe par des moyens politiques. Notre arsenal est destiné à protéger le Liban et les Libanais, qu’il soit utilisé sur le territoire libanais, pour combattre Israël ou les takfiris en Syrie.
Enfin, il n’y a pas de négociation sur la délimitation des territoires terrestres parce qu’ils sont déjà délimités. Si des négociations ont lieu avec Israël, ce sera uniquement sur la base du retrait des terres libanaises occupées. Il n’est pas nécessaire de délimiter à nouveau la frontière, contrairement à la frontière maritime qui a dû être tracée.
Source: Al-Manar