Les médias israéliens ont révélé mercredi soir que le Premier ministre du gouvernement d’occupation, Benjamin Netanyahu, « étudie la possibilité d’annuler le cabinet de guerre et de renvoyer les décisions à un cabinet élargi ».
Hier, le leader du parti Nouvel Espoir, Gideon Saar, a demandé à integrer le cabinet de guerre, annonçant la fin du partenariat avec le parti Kakhol lavan (le camp de l’État) dirigé par Benny Gantz.
Après les demandes de Saar, des sources proches du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, ont annoncé que si Netanyahu répondait à la demande de Saar de rejoindre le cabinet de guerre, Ben Gvir serait invité à le rejoindre également afin de changer le concept du cabinet de guerre et diriger l’effort décisif ».
Aujourd’hui, Benny Gantz, membre du cabinet de guerre, a annoncé « qu’il s’opposait à la demande de Saar de l’inclure dans le cabinet », qualifiant « sa demande de personnelle et sans rapport avec l’intérêt de l’État ».
Concernant les différends au sein du cabinet de guerre, le journal américain The Wall Street Journal a rapporté que « les tensions montent au sein du cabinet de guerre israélien, où ses trois membres (Herzi Halevi, Benny Gantz et Gadi Eisenkot) se disputent l’influence politique et sont en désaccord sur le processus de la guerre à Gaza ».
À la suite de ces désaccords, les membres du cabinet de guerre israélien, Benny Gantz et Gadi Eizenkot, ont menacé, à la mi-février, le Premier ministre du gouvernement d’occupation israélien, Benjamin Netanyahu, de démanteler le cabinet de guerre, sur fond de décisions importantes sont prises par Netanyahu sans les consulte, concernant les prisonniers israéliens dans la bande de Gaza ».
Plus tôt, les médias israéliens ont rapporté « qu’il y a des désaccords au sein du cabinet de guerre israélien, en raison de discussions sur le jour de post-guerre, alors que le bureau de Netanyahu craint que ce dossier ne provoque une crise dans la coalition ».
Les événements du 7 octobre ont approfondi les divergences entre les dirigeants israéliens quant à la responsabilité de l’échec majeur subi par « Israël ». Les désaccords se multiplient aux niveaux politique et militaire, avec l’escalade de l’opposition parmi les colons et les critiques du gouvernement Netanyahu concernant sa gestion de la guerre et la question des prisonniers.
Source: Médias