Dans son discours prononcé le mardi 4 mars, au sommet arabe au Caire, le président de la République libanaise, le général Joseph Aoun a affirmé que le Liban ne renoncera pas à sa terre ni à ses prisonniers (dans les geôles de l’occupation israélienne), et qu’il n’y aura pas de paix sans la libération du dernier pouce de son territoire.
« Le Liban m’a d’abord appris que la Palestine est une cause juste, et que la justice a toujours besoin de force. La force dans les luttes des peuples est la force de la logique, la force de la position, la force de convaincre le monde, la force de mobiliser le soutien de l’opinion publique et la force des rapports de forces globaux. »
Il a ajouté : « Le Liban m’a appris, en deuxième lieu, que la Palestine est une cause triple : c’est un droit palestinien national, un droit arabe national, et un droit humain universel. Plus nous réussissons à montrer ces dimensions nobles de la Palestine, plus nous la soutenons et triomphons avec elle. En revanche, chaque fois que nous la réduisons et la limitons à une simple cause d’une catégorie, d’un groupe, ou d’un axe, et chaque fois que nous permettons à la Palestine d’être entraînée dans des ruelles de luttes de pouvoir ici ou des conflits d’influence là-bas, plus nous la perdons et avec elle, nous perdons. »
Et de poursuivre: « Les guerres du Liban m’ont appris, mes frères, que la dimension palestinienne de la cause palestinienne exige que nous soyons toujours aux côtés de son peuple, en droit et en acte, c’est-à-dire que nous soyons avec ses choix et ses décisions, avec ses autorités officielles et ses représentants légitimes. Nous devons accepter ce que son peuple accepte et refuser ce qu’il refuse. Les guerres des autres au Liban m’ont appris que la dimension arabe de la cause palestinienne impose que nous soyons tous forts, afin que la Palestine soit forte. Car lorsque Beyrouth est occupée, Damas détruite, Amman menacée, Bagdad gémit ou Sanaa tombe, il devient impossible pour quiconque de prétendre que cela ne sert pas la cause de la Palestine. »
Il a en outre souligné l’importance que « nos pays arabes soient forts, par leur stabilité et leur prospérité, par leur paix et leur ouverture, par leur développement et leur croissance, par leur message et leur exemplarité. C’est le meilleur chemin pour soutenir la Palestine. »
Source: Avec ANI