Une audition organisée le 3 juin par la Commission de la Knesset israélienne pour la promotion de la condition féminine et la Commission de la jeunesse a révélé des abus sexuels rituels organisés en Israël, notamment sur des enfants.
Lors de l’audition, des femmes ont livré des témoignages choquants de viols collectifs commis depuis l’enfance par des groupes puissants.
Yael Ariel, l’une des survivantes, a stupéfait les membres de la commission en révélant que « des médecins, des enseignants, des policiers et des membres anciens et actuels de la Knesset » avaient participé à ces agressions, selon les témoignages d’autres survivantes.
Elle a déclaré : « J’ai subi des abus rituels pendant des années, jusqu’à la fin de mon adolescence, et j’ai été forcée de faire du mal à d’autres enfants. De 5 ans à 20 ans. J’ai déposé plainte à la police, qui a été classée sans suite des mois plus tard. »
Yael Shetrit, une autre survivante, a déclaré : « Vous n’imaginez pas ce que cela représente de programmer une fillette de 3 ans avec le viol et le sadisme. Ils me faisaient passer d’un rituel à un autre, avec des hommes nus debout en cercle. La nounou, son mari et leur fils m’ont agressée, et il y avait des dizaines d’autres enfants. »
Nama Goldfarb, directrice de l’association « We Do Not Stand Idle », a révélé avoir reçu des « descriptions d’agressions sadiques sur des enfants. Ces agressions étaient collectives, avec enregistrement vidéo, consommation de drogues et rituels symboliques. J’ai soumis les témoignages écrits de cinq femmes à la police, et personne ne m’a contactée. »
Pnina Tameno-Shete, députée à la Knesset et présidente de la Commission pour la promotion de la condition féminine, a déclaré : « La réalité prouve que la police est faible face aux crimes sexuels. Personne ne veut parler des viols brutaux d’enfants. Nous avons des cas de brutalité incroyables.»
Commentant les témoignages, Anat Yakir, une représentante de la police israélienne, a déclaré qu’une unité nationale examinait tous les cas et que les plaintes étaient « une priorité absolue dans la division du renseignement ».
Source: Médias