Les forces armées iraniennes ont lancé un barrage de missiles sur la base militaire américaine d’Al-Udeid au Qatar en représailles, un jour après que des sites nucléaires iraniens ont été attaqués par des bombardiers américains.
La base aérienne d’Al-Udeid est la plus grande base américaine de la région. Non seulement elle est la plus importante du Moyen-Orient en termes de superficie, de capacités et d’effectifs, mais elle constitue également le centre névralgique opérationnel de l’US Air Force dans la région, où elle est utilisée pour lancer des frappes aériennes, piloter des satellites, le commandement central (CENTCOM) et contrôler des drones.
La base aérienne d’Al-Udeid est située au sud-ouest de Doha, la capitale du Qatar. Créée en 1996 grâce à un financement qatari, elle est devenue depuis 2001 la plus grande base aérienne américaine hors de son territoire, accueillant des milliers de soldats et d’avions de combat, constituant ainsi l’épine dorsale de la présence militaire américaine dans le Golfe.
La base aérienne d’Al-Udeid dispose d’une piste de 4 500 mètres de long pouvant accueillir des avions cargos et des avions de chasse à long rayon d’action, tels que les B-52, C-17 et KC-135. Elle abrite également des centres de commandement avancés et des dépôts stratégiques de munitions et de carburant, ce qui en fait un point de départ essentiel pour toute opération militaire contre les États de la région, en particulier l’Iran.
La base abrite le Commandement central des forces aériennes américaines (AFCENT), qui supervise les opérations militaires en Irak, en Syrie, en Afghanistan et dans la Corne de l’Afrique. Elle sert également de centre de coordination avec les forces alliées, dont la Grande-Bretagne et l’Australie, ainsi que de centre de renseignement pour certains États du Golfe.
Les données indiquent que Washington s’appuie sur la base aérienne d’Al-Udeid non seulement comme plateforme de dissuasion, mais aussi comme base opérationnelle avancée pour le contrôle de l’espace aérien régional, la plaçant au cœur des calculs géopolitiques et militaires en cas d’escalade future dans la région.
Source: Médias