L’Iran a connu une progression notable de sa production d’acier, en dépassant le Brésil en mai pour se hisser à la neuvième position du classement mondial des plus grands producteurs, et ce selon les dernières données de l’Association mondiale de l’acier (Worldsteel).
Un rapport publié le dimanche 29 juin par l’IRNA cite les chiffres de Worldsteel, qui attestent que l’Iran a produit 3,4 millions de tonnes d’acier durant le mois de mai.
Selon le rapport, la production était inférieure de seulement 0,4 million de tonnes à la production déclarée par l’Allemagne, ce qui plaçait le pays devant l’Iran dans le classement en mai.
Bien qu’au niveau annuel, la production iranienne sur les cinq premiers mois de 2025 ait diminué de 5,3 %, elle a augmenté de 4,5 % durant le mois de mai 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.
De plus, la production mondiale d’acier a diminué de 3,8 % en un an en mai, pour s’établir à 158,8 millions de tonnes.
Sur la période de janvier à mai, cette production a également connu une baisse de 1,3 %, atteignant 784 millions de tonnes, d’après les données.
La Chine, premier producteur mondial, a produit plus de 431 millions de tonnes d’acier lors des cinq mois précédant mai, enregistrant une baisse de 1,7 % sur un an, selon les données du rapport de Worldsteel.
Il a également été indiqué que l’Inde, le Japon, les États-Unis, la Corée du Sud et la Turquie étaient arrivés de la deuxième à la sixième place du classement mondial des producteurs d’acier en mai.
L’Iran a toutefois maintenu sa position de producteur majeur d’acier cette année malgré de graves problèmes d’approvisionnement en énergie et de prix.
Le secteur sidérurgique iranien a affronté de sérieux problèmes d’approvisionnement en énergie, notamment en gaz naturel, durant les mois de janvier et février, lorsque le ministère iranien du Pétrole a été contraint de réorienter ses approvisionnements vers le secteur domestique pour faire face à une demande accrue en chauffage.
De plus, la production iranienne a connu une baisse temporaire fin avril et début mai, due à une vague de chaleur qui a entraîné des restrictions sur la consommation électrique, impactant principalement les grandes industries.
Source: Avec PressTV