La radio de l’armée d’occupation israélienne a rapporté jeudi « qu’un soldat s’est suicidé après avoir servi plus de 300 jours dans les forces de réserve » dans la bande de Gaza.
Comme il n’était plus en service actif depuis fin mai, après son dernier tour de réserve, l’armée israélienne a indiqué à la famille, via des canaux indirects, qu’il ne peut être reconnu comme victime militaire, impliquant un enterrement civil. La famille a dénoncé un « abandon », rapportent les médias israéliens.
De son côté, le journal israélien Haaretz a rapporté que « le nombre de soldats qui se sont suicidés le mois de juillet s’élevait à 7 ».
Le prix de la guerre ne se limite pas à ceux qui sont morts sur le champ de bataille
Dans ce contexte, une étude israélienne a évoqué « une augmentation du taux de suicide au sein de l’armée israélienne depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza ». Une recherche conjointe menée par l’Université de Tel-Aviv et l’armée a révélé que « 12 % des soldats souffraient de stress post-traumatique (SSPT) ».
Le nombre de suicides depuis octobre 2023 a atteint plus « de 43 soldats, à la date de publication de l’étude, le 16 juillet, ce qui reflète une aggravation de la crise psychologique qui menace le capital humain de l’armée », selon i24NEWS.
Le site i24NEWS a indiqué que « l’impôt de guerre payé par Israël ne se limite pas aux personnes tuées sur le champ de bataille, mais inclut également les soldats qui se suicident à leur retour en raison de traumatismes psychologiques ».
Les données montrent que « 15 000 soldats bénéficient d’un suivi continu par le ministère de la Guerre, dont 35 % souffrent de symptômes psychologiques ».
« Ces chiffres reflètent une réalité psychologique débilitante au sein de l’armée israélienne et soulèvent de sérieuses questions quant au prix humain que paient les soldats dans une guerre qui n’est pas encore terminée », selon i24NEWS.
Source: Médias