Le Bureau d’information des prisonniers a révélé des détails choquants sur les conditions de vie inhumaines des prisonniers palestiniens dans la prison israélienne du désert du Néguev, compte tenu des abus et violations constants commis par l’administration pénitentiaire israélienne.
Le Bureau a expliqué que « la prison est plongée dans un climat de terreur et d’instabilité en raison des transferts constants et des traitements dégradants, notamment des fouilles humiliantes, le menottage des prisonniers dans le dos et le fait de les forcer à s’agenouiller lors des comptages ou des fouilles ».
Il a constaté que « les prisonniers sont détenus dans des cellules surpeuplées, transformées en véritables cachots, chaque cellule abritant entre 10 et 12 prisonniers, dans un contexte de grave pénurie de couvertures, de vêtements et de produits de première nécessité ».
Il a souligné que « l’administration pénitentiaire prive les prisonniers de leurs droits les plus fondamentaux. Ils ne bénéficient que d’une pause toutes les semaines ou toutes les deux semaines, de 15 à 30 minutes, même pas assez pour prendre une douche, ce qui aggrave leurs souffrances en raison du manque d’hygiène ».
Le bureau a également constaté « une politique systématique de famine : les prisonniers reçoivent une nourriture insuffisante et souvent impropre, ce qui entraîne une perte de poids de 20 à 30 kilos pour la plupart d’entre eux. À cela s’ajoute une absence totale de sucre, de sel, de médicaments et même d’eau chaude ».
La prison du désert du Néguev, située dans le sud de la Palestine occupée, est l’une des plus grandes geôles où les autorités d’occupation israéliennes détiennent des prisonniers palestiniens ».
Depuis le 7 octobre 2023, les autorités d’occupation ont intensifié leurs politiques punitives dans les prisons, notamment dans le Néguev, où des décès ont été enregistrés, en l’absence de contrôle juridique et humanitaire.
Les organisations de défense des droits de l’homme accusent l’occupation de pratiquer systématiquement la torture et les mauvais traitements, tout en privant les prisonniers des droits fondamentaux consacrés par le droit international, en particulier la quatrième Convention de Genève.
Source: Médias