A quelques jours de la réunion du gouvernement libanais pour discuter de la question du monopole des armes et surtout du plan pour sa mise en exécution, une séance qui pose des questions sur sa légitimité car elle compte discuter un point de la feuille de l’émissaire américain Thomas Barrak , devenue caduque faute d’une réponse de la partie israélienne . Une réunion a eu lieu entre le premier ministre libanais Nawaf Salam et le président de la république Joseph Aoun .
Celle-ci n’a pas abouti à une solution. Elle a confirmé la divergence non déclarée entre les deux présidents de l’exécutif concernant la procédure à adopter concernant le désarmement de la résistance islamique ou le monopole des armes.
Sachant que le président Aoun est parfaitement conscient des répercussions sur la scène libanaise de désarmer la résistance islamique sans entente nationale. Alors que le premier ministre Salam persiste à adopter une procédure de mise en exécution à haut risque pouvant entrainant le pays dans le chaos, et ce malgré les conseils de l’extérieur et de l’intérieur.
Cela dit, ni le Mouvement Amal ni le Hezbollah ont déclaré s’ils comptaient participer ou non à cette séance du Vendredi 5 septembre, mais des sources ont rapporté à notre chaine que « si le gouvernement insiste dans sa position et ses décisions alors cela pourrait affecter la coopération du Hezbollah au sud du fleuve Litani ».
Source: Al-Manar