Une vaste opération de recherche est en cours, menée par des forces de police israéliennes renforcées, pour retrouver l’ancienne procureure générale militaire Yifat Tomer Yerushalmi, démis de ses fonctions il y a deux jours, après sa disparition près de la plage du Rocher à Tel Aviv.
Selon des sources sécuritaires, la procureure générale militaire a laissé un message dans sa voiture avant sa disparition, dans lequel elle aurait indiqué vouloir se suicider. Ce qui a incité la police à lancer des recherches intensives dans la zone dès que son véhicule a été retrouvé vide près de la plage.
Le porte-parole de Tsahal a annoncé que le chef d’état-major avait ordonné à la direction des opérations de mobiliser tous les moyens militaires disponibles pour participer aux recherches, afin de la retrouver au plus vite.
L’ancienne procureure générale militaire, qui occupait un poste important au sein du système de justice militaire, était reconnue pour son rôle dans la dénonciation des exactions commises par l’armée israélienne, la police et l’administration pénitentiaire contre les prisonniers palestiniens.
Elle avait précédemment publié des vidéos documentant la torture de détenus et dénoncé les mensonges officiels entourant ces affaires, ce qui l’avait mise en porte-à-faux avec les autorités sécuritaires et militaires de l’État occupant et avait fait de son cas un sujet de débat politique et médiatique de grande ampleur.
Cet événement a provoqué un véritable séisme politique et militaire, et l’on s’attend à de nombreuses démissions et limogeages au sein de l’armée et de la police, d’autant plus que la procureure militaire était à l’origine de la divulgation de documents sensibles relatifs à l’affaire du centre de détention de Sde Teiman et aux violations des droits humains dans les prisons israéliennes.
Les milieux israéliens suivent de près les répercussions de cet incident, anticipant son impact sur les institutions militaires et judiciaires de l’État occupant, ainsi que ses conséquences potentielles sur le sort des prisonniers et les politiques relatives au traitement des détenus palestiniens.
Suicide sans identité
Une autre disparition aussi suspecte en raison du black-out imposé par les autorités de l’occupation est le suicide d’un haut-officier de l’armée israélienne. Sont identité a été gardée secrète.
« Un officier supérieur, considéré comme l’un des plus anciens opérateurs de drones de l’armée israélienne, s’est suicidé, et la censure militaire empêche la publication de son nom malgré les mois qui se sont écoulés depuis son suicide », s’est contenté de rapporter le journal israélien Haaretz.
Hanté par les cadavres des soldats et non des Palestiniens
Le média français Le Figaro a quant à lui rapporté le cas d’un soldat israélien qui, de retour de la guerre génocidaire à Gaza, rêve de mourir d’une balle dans la tête.
« Un de mes rêves est de recevoir une balle entre les deux yeux. Je suis un mort-vivant. Un homme qui ne vit plus. », lui a confié Yisrael Hayat, un jeune soldat et infirmier ayant combattu sur le front de Gaza.
Ce qui le hante dans le souvenir de guerre, d’après ses aveux, c’est les cadavres de ses compagnons de guerre, et non ceux des milliers de civils palestiniens qu’ils ont tués, blessés ou mutilés.
« Savez-vous ce que l’on ressent en soulevant les corps de ses amis ? » a-t-il demandé. « Chaque fois que je m’assois, je vois ces corps ; je vois mes amis exploser sous mes yeux. Je tente de me suicider chaque jour. Un psychiatre m’a prescrit quinze comprimés par jour, de quoi endormir un cheval. Aidez-moi, je vous en prie », a-t-il confié son désarroi aux membres de la Knesset.
Ayant été démobilisé car inapte au service militaire et souffrant de stress post-traumatique, comme nombre de ses camarades revenus du front, il a déclaré ne plus pouvoir vivre.
Le Figaro a noté qu’Israël avait mobilisé 500 000 soldats durant les deux années de guerre, dont 916 furent tués et 6 300 blessés.
Nombreux sont ces soldats qui affichaient leur euphorie en éliminant et en martyrisant les Palestiniens. Avant que le commandement de l’armée ne leur interdise de s’exprimer sur les réseaux sociaux.
Source: Divers






