Le nouveau prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a lancé une nouvelle campagne de répression contre l’opposition au cours des dernières semaines pour tenter de faire taire les militants de l’opposition saoudienne et des dignitaires religieux, ainsi que son prédécesseur évincé, ont rapporté des responsables américains proches de la famille royale, selon l’agence d’informations iranienne Farsnews.
Ces responsables ont déclaré que « le nouveau prince héritier a resseré l’étau sur Mohammed ben Nayef et a remplacé ses gardes du corps par d’autres fidèles à la cour royale pour s’assurer que ben Nayef ne compte pas déclencher un mouvement révolutionnaire pour le soutenir ».
Un de ces responsables a affirmé: »Ils veulent s’assurer que rien ne s’est projeté ».
Le 21 juin, le roi d’Arabie saoudite Salmane ben Abdelaziz Al Saoud a promu son fils Mohammed ben Salmane prince héritier, et ce dernier est déjà prêt à prendre les rênes.
La campagne implique la surveillance et, dans certains cas, le piratage des comptes des activistes et des blogueurs sur les réseaux sociaux. Certains prétendus «dissidents» ont été convoqués au ministère de l’Intérieur. Selon les sources du journal, l’un d’eux a été menacé de prison s’il ne renonçait pas à son activité.
Auparavant, le New York Times avait déclaré que l’ancien prince héritier avait été interdit de quitter le pays et avait été emprisonné dans son palais à Djeddah. Par la suite, l’agence Reuters, se référant aux autorités saoudiennes, a démenti ces informations.
Source: Médias