Le doyen des sénateurs américains aurait accusé l’Arabie saoudite et l’entité sioniste d’avoir de concert tué l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.
C’est Chuck Grassley qui représente l’Etat de l’Iowa et occupe la présidence de la Commission juridique au sein du Sénat américain qui aurait lancé cette accusation, lors d’un entretien avec le magazine en ligne Policito. Selon le site d’information libanais arabophone Arabi Press, qui a traduit la déclaration, celle-ci a été diffusée sur le site Politico, et s’est basée sur«certains documents obtenus dernièrement », citant Grassley .
Force est de constater que ce site était inacessible lors de la publication de notre article, ainsi que le site où figure cette information, comme le montre la page Google ci-dessus .
L’article où elle a été mentionnée porte surtout sur les preuves que le sénateur américain affirme détenir sur les liens du régime saoudien avec les attentats du 11 septembre 2001, dont 15 des 19 auteurs sont saoudiens.
L’information apparait aussi sur le compte Twitter du sénateur. (à gauche)
L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a été tué dans un attentat terroriste perpétré au Liban le 14 février 2015. Un tribunal spécial pour le Liban a été conçu pour révéler l’identité de ses assassinas. Mais il s’est empêtré dans des bavures interminables qui ont sapé sa crédibilité, avec l’affaire de faux-témoins qui ont accusé d’abord le pouvoir syrien, et ensuite l’arrestation de 4 hauts responsables sécuritaires libanais, avant qu’ils ne soient relâchés faute de preuve. Depuis, ce tribunal s’attelle pour accuser le Hezbollah qui l’accuse d’être politisé, et d’ignorer la piste israeliénne.
« Certains indices irréfutables confirment le rôle de l’Arabie saoudite direct dans des attentas terroristes dont celui de l’assassinat de Rafic Hariri », a affirmé Grassley, âgé de 82 ans.
Selon lui, « l’Arabie saoudite est également impliquée dans le renforcement du terrorisme aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe ».
« Je continuerai jusqu’à la fin, avec l’aide me collègues au sein du Sénat pour mettre en exécution la loi Jasta»q qui autorise des poursuites judiciaires contre le régime saoudien , a-t-il assuré aussi.