L’unité balistique de l’armée yéménite et d’Ansarullah a tiré, lundi soir, un missile de type Badr1 contre la station électrique de Najrane, au sud de l’Arabie.
A en croire Ryad, ce missile aurait été intercepté.
Les forces yéménites ont récemment menacé d’intensifier les tirs des missiles balistiques contre des cibles saoudiennes en cas de poursuite des agressions de la coalition saoudo-US contre le Yémen.
Une famille décimée à Hodeïda
Entre-temps, 6 membres d’une même famille sont tombés en martyre suite à une frappe visant lundi soir un domicile dans la province de Hodeïda.
Peu auparavant, l’aviation de la coalition a mené 7 raids contre la province de Sanaa. Deux femmes ont été tuées et 5 autres ont été blessés en plus d’un enfant et d’un homme.
La coalition menace Ansarullah d’une réponse douloureuse
Par ailleurs, la coalition sous commandement saoudien intervenant au Yémen a prévenu lundi les forces d’Ansarullah qu’elle leur réserverait une réponse « douloureuse » s’ils mènent de nouvelles attaques en territoire saoudien en utilisant des drones fournis, selon ses prétentions, par l’Iran.
Ryad a indiqué la semaine dernière avoir neutralisé deux missiles balistiques et des drones dans le sud du royaume, tirés vers sa capitale par Ansarullah.
« Si les Houthis (Ansarullah) continuent de cibler des installations industrielles ou résidentielles, la réponse sera dure et douloureuse », a dit le porte-parole de la coalition, dirigée par Ryad, Turki al-Maliki.
La guerre saoudo-US contre le Yémen, qui a fait près de 10.000 morts depuis 2015, a provoqué « la pire crise humanitaire au monde », selon l’ONU.
Hadi interdit de rentrer à Aden
Au niveau politique, le président démissionnaire Abed Rabbo Mansour Hadi, soutenu par l’Arabie est interdit de rentrer à Aden (sud), c’est qu’a affirmé le ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement de Hadi.
Les Emirats sont derrière le report de la rentrée de Hadi au Yémen et l’interdisent de se rendre à Aden, (capitale provisoire des mercenaires de la coalition), a expliqué Abdel Malek Mekhlafi, lors d’une interview avec la chaine britannique BBC.
Traduit à partir d’AlMasirah et d’AlQuds al-Arabi + AFP