Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a affirmé ce samedi que l’Iran se tient aux côtés de la République arabe syrienne face au terrorisme dès le début de la crise en Syrie, exprimant ses remerciements à la direction et au peuple en Iran pour leur soutien apporté à la Syrie.
Lors d’une conférence de presse, M.Mouallem a fait noter que l’Iran soutient, dès le début de la crise, la Syrie dans sa guerre contre les terroristes soutenus et financés régionalement et internationalement, révélant à ce propos qu’il n’y a pas de présence militaire iranienne sur les territoires syriens, mais des conseillers qui opèrent aux côtés de l’armée arabe syrienne.
« La présence de l’Iran en Syrie est légitime car elle fait suite à la demande du gouvernement syrien, contrairement à celle des Etats-Unis, de la France et de la Turquie, qui sont entrés sans l’autorisation du gouvernement syrien », a expliqué M.Mouallem.
Et de souligner : « la Syrie est un État souverain qui coopère avec la partie qu’elle désire afin de lutter contre le terrorisme ».
Accord sur le sud de la Syrie
Le ministre syrien a en outre démenti les informations faisant état d’un accord sur le retrait des alliés de l’armée syrienne du sud de la Syrie. « Ne croyez pas les déclarations qui parlent d’un accord sur le sud de la Syrie tant que les forces américaines ne se sont pas retirés de la région d’Al-Tanf », a-t-il fait savoir. Et d’ajouter : « la présence des forces américaines en Syrie est illégale, et elles doivent se retirer d’al-Tanf et de tout autre territoire syrien ».
Loi sur l’expropriation
S’agissant de la loi syrienne sur l’expropriation, connue sous le nom de « décret N. 10 », le chef de la diplomatie syrienne a indiqué que « cette loi était une nécessité après la libération de la Ghouta (où les terroristes) ont brûlé les titres de propriété et manipulé les biens privés ».
« Il fallait réorganiser les biens de sorte à les rendre aux ayants-droits », a-t-il ajouté. En outre, « le délai (pour prouver la détention d’un bien) a été amendé et prolongé à un an », a poursuivi le chef de la diplomatie.
M.Mouallem a dans ce contexte précisé que les autorités syriennes sont « les plus soucieux de rapatrier les Syriens déplacés des divers pays du monde et non pas du Liban seulement…Le gouvernement syrien accordera toutes les facilités nécessaires à ceux qui veulent y revenir ».
Avec SANA + AlManar + AFP