Une haute délégation sécuritaire et de renseignement russe se trouvait le mercredi 6 juin en Palestine occupée où elle a rencontré de hauts responsables du ministère israélien de sécurité et de l’armée.
La Syrie et la menace terroriste au Moyen-Orient étaient au cœur de leurs tractations, ont indiqué des medias israéliens, rapporte la télévision libanaise al-Mayadeen.
Elle intervient après la visite en Russie du Premier ministre israélien Benjamin, suivie par celle de son ministre de guerre Avigdor Lieberman.
Les responsables israéliens demandent à la Russie d’éloigner les forces iraniennes et leur allié de la frontière avec le Golan occupé, dans le sud syrien, en les dépêchant à l’Est de la route Damas-Souweida d’environ 70 km.
Ayant rencontré mercredi Lieberman, cette délégation se trouve ce jeudi toujours en Palestine occupée.
Dans les médias israéliens et occidentaux, il est question d’un accord conclu entre Moscou et Tel Aviv en fonction duquel Israël a pu donner en échange son feu vert au retour de l’armée syrienne à la frontière.
Or, des sources officielles israéliennes ont nié l’existence d’un tel accord, assure al-Mayadeen.
Selon le Yediot Aharonot, la chaine israélienne 10 a rapporté à la foi d’un haut responsable israélien qu’il n’y a pas eu d’accord. Mais les propos de ce responsable sont passés inaperçus.
Depuis la libération des zones qui se trouvent dans l’entourage de la capitale syrienne, l’entité sioniste appréhende que la prochaine bataille de l’armée syrienne n’ait lieu dans le sud syrien, permettant aux forces iraniennes et au Hezbollah d’avoir un accès non loin de la frontière avec le Golan occupé. D’autant que la menace d’ouvrir avec Israël ce front de guerre fermé depuis 1967 a bel et bien été évoquée par le numéro un du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah.