Damas a violemment dénoncé le bombardement de la Coalition internationale menée par les Etats-Unis contre deux villages de la province de Deir Ezzor, et qui a couté la vie à au moins 30 civils syriens.
Pour le ministère syrien d’Affaires étrangères qui a envoyé un message de condamnation au Secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, les raids de la coalition ont visé deux localités dont les habitants avaient auparavant refusé l’entrée des éléments de la milice des Forces démocratiques syrienne, formée majoritairement de kurdes syriens.
Il s’agit en effet des deux villages Baghouz Foqani et Soussa, situés dans la banlieue d’Al-Boukamal.
La version officielle syrienne diffère de celle véhiculée par l’Observatoire syrien des droits de l’homme, instance médiatique syrienne pro occidentale, très prisée par les agences internationales mais dont la couverture est fortement biaisée.
Celle-ci avance que les deux villages se trouvent une poche contrôlée par la milice wahhabite terroriste Daech, ce qui semble accorder une justification aux frappes occidentales. L’OSDH a aussi signalé que les victimes sont de nationalité irakienne.
« La Syrie réitère son appel à certains pays membres de la Coalition qui ont le moindre sentiment humanitaire pour se retirer immédiatement de la Coalition et ne pas permettre à Washington, Paris et Londres de continuer d’arnaquer la communauté internationale alors que leurs véritables intentions hostiles consistent à imposer leur hégémonie aux peuples du monde », est écrit dans le message du ministère syrien
S’adressant à l’organisation des Nations Unis, le ministère syrien l’a sollicitée « de jouer son rôle en toute honnêteté et impartialité et de ne pas suivre les politiques américaines, israéliennes et occidentales non crédibles ».
Sources: Sana, AFP
Source: Divers