Le président américain Donald Trump a annoncé que le Kazakhstan était le premier pays à adhérer aux accords d’Abraham durant son second mandat, ajoutant qu’il était le premier d’une longue série de pays qui devraient normaliser leurs relations avec ‘Israël’ en vertu de ces accords.
Dans un message publié, ce vendredi, sur son compte Truth Social, Trump a indiqué avoir mené un entretien téléphonique entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev, qualifiant cet échange d’« excellent ».
Trump a poursuivi en affirmant que de plus en plus de pays « s’orientent vers la paix » grâce à ces accords et qu’une cérémonie de signature officielle serait annoncée prochainement.
Il convient de noter que le président kazakh a déclaré jeudi que son pays était « susceptible » d’adhérer aux accords d’Abraham.
Bien que le Kazakhstan et ‘Israël’ entretiennent des relations diplomatiques depuis plus de 30 ans, M. Tokaïev a souligné que l’importance de la signature de ces accords résidait dans leur nature « essentiellement économique ».
Avant de se rendre à la Maison Blanche pour rencontrer d’autres responsables d’Asie centrale (Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan et Kirghizistan) et Trump, Tokaïev a ajouté : « Cela signifie que nous tirerons certains avantages en matière de coopération économique. »
Il a souligné que son pays « a toujours entretenu de bonnes relations avec Israël et les pays du Moyen-Orient », ajoutant : « C’est la suite logique de notre politique, de ma politique. »
Le New York Times a commenté cette initiative, affirmant qu’elle « démontre comment les pays trouvent des moyens novateurs d’offrir des victoires politiques à Trump à moindre coût. »
Un haut responsable américain, cité par Axios, a pour sa part déclaré que cette initiative vise à « relancer les accords d’Abraham en tant que cadre piloté par les États-Unis pour promouvoir la coopération entre Israël et les mondes arabe et musulman. »
Le site US a également mentionné que l’administration Trump cherche à attirer des acteurs régionaux comme l’Arabie saoudite et la Syrie à normaliser leurs relations avec ‘Israël’, ce qui est considéré comme « un objectif plus ambitieux et plus délicat sur le plan diplomatique. »
En 2020, les accords d’Abraham ont mené à la normalisation des relations entre ‘Israël’ et des pays arabes: les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc et le Soudan.



