Les médias mainstream ont mis la montée du prix du baril de brut sur le compte d’une volonté saoudienne de ne pas noyer le marché mondial du pétrole.
Est-ce vrai ? À en croire l’AFP, le prix du pétrole, qui a monté vendredi au cours d’échanges européens, était principalement dû à l’annonce de l’Arabie saoudite, qui a affirmé la veille « vouloir limiter sa production pour ne pas entraîner une surabondance de l’offre ». Mais il y a à peine dix jours, Riyad assurait le président US de son plein appui quand ce dernier l’a sommé d’augmenter sa production journalière à raison de 2 millions de barils par jour, afin de compenser « la disparation imminente du pétrole iranien sur les marchés ».
Donald Trump a d’ailleurs donné jusqu’au 4 novembre à ses partenaires pour qu’ils réduisent à zéro leurs importations de pétrole iranien.
Alors que s’est-il passé entre temps ? Jeudi, pour la première fois depuis le début de l’agression saoudienne contre le Yémen, les unités de drones d’Ansarallah ont pris pour cible un site d’ARAMCO, non loin de Riyad, à l’aide d’un drone à long rayon d’action.
Ansarallah a promis de réitérer ce genre d’attaques tant que l’agresseur ne renoncera pas à agresser le peuple yéménite. Alors que Riyad et Abou Dhabi s’enlisent à Hudaydah au bout de deux mois d’offensive, une nouvelle brèche vient de s’ouvrir au sein de ladite coalition USA/OTAN/monarchies arabes. Cette coalition devra à présent se soucier de la sécurité des sites pétroliers d’ARAMCO.
Source: PressTV