Les militaires américains effectuent des agissements plutôt louches ces derniers jours, dans la province d’Al-Anbar, et plus précisément dans la zone frontalière avec la Syrie
Il y a quelques jours, une source de sécurité bien informée a fait état du déploiement de plusieurs dizaines d’effectifs des forces spéciales US et de l’OTAN dans une localité proche d’al-Qaïm.
Interviewée par l’agence de presse irakienne al-Malouma, cette source de sécurité a déclaré qu’un certain nombre de troupes américaines y mènent des opérations de renseignement et de reconnaissance.
Les Américains semblent vouloir chercher à contraindre les Hachd al-Chaabi à quitter leurs positions où ils assurent la mission de contrer toute tentative d’infiltration terroriste depuis le territoire syrien, croit deviner le site francophone de la télévision iranienne Press Tv. Ce sont ces forces de Mobilisation populaire qui ont joué un rôle décisif pour éradiquer la milice wahhabite terroriste Daech des grandes surfaces du sol irakien.
Justement, une position conjointe des Hachd et de l’armée irakienne dans la ville d’al-Qaïm a été victime ce mercredi 29 août d’une explosion meurtrière produite par une voiture piégée. Elle a couté la vie à 21 personnes, dont une quinzaine de ses combattants.
« Cette explosion est d’autant plus suspecte qu’elle intervient deux jours après le déploiement « inattendu » des forces spéciales US dans la province d’al-Anbar où les États-Unis détiennent leur plus grande base militaire », constate Press Tv.
Après cet attentat un état de siège a été décrété à al-Qaïm par les forces de sécurité irakiennes.
Selon Press Tv,Washington travaille à une résurgence de Daech dans cette zone névralgique, dans le but d’imposer un inversement de la donne au Moyen-Orient, en défaveur de l’axe de la Résistance et de ses alliés.