Le guide suprême de la Révolution islamique d’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, a affirmé que » la coopération de l’Iran et de la Russie dans le dossier syrien est un modèle et une très bonne expérience de coopération bilatérale, au point que cette coopération pourrait s’élargir aux questions internationales », a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
S’exprimant lors d’une réunion avec le président russe Vladimir Poutine, son éminence a souligné que « l’Iran et la Russie peuvent coopérer pour contenir les États-Unis, car les États-Unis sont un danger pour l’humanité ».
Et de poursuivre: « Les Américains ont échoué en Syrie et ils n’y ont pas atteint leurs objectifs »
Auparavant son éminence avait rencontré le président turc Recep Tayyip Erdogan devant lequel il a insisté sur « l’unité des pays islamiques comme nécessité impérative pour le monde musulman ».
Il a ajouté: « L’unité et la coopération des pays musulmans favorisent le règlement des problèmes de la région . C’est pourquoi l’Arrogance mondiale, à sa tête les États-Unis, s’inquiètent de la coopération et du rapprochement des pays musulmans voire de la formation d’une puissance islamique ».
L’ayatollah Khamenei a indiqué que « cette inquiétude est la cause de l’hostilité et de l’animosité des États-Unis envers les pays musulmans puissants et forts ».
Et de poursuivre : « La république islamique d’Iran et la Turquie sont deux pays puissants et dignes de respect dans la région, ayant des objectifs communs pour le monde musulman. Il leur revient donc de développer de plus en plus leur coopération bilatérale dans les domaines politique et économique ».
Par ailleurs, son éminence avait rappelé que « la cause palestinienne est une cause importante du monde musulman, qu’il ne faut pas ignorer, ne serait-ce qu’un seul instant ».
Pour sa part, le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié « de critique la situation prévalant dans la région », souhaitant « le règlement des crises régionales à la lumière de la coopération entre les pays islamiques » ajoutant que « la division des pays musulmans sur les questions régionales est à l’origine de la situation actuelle du Moyen-Orient ».
Il a conclu : « En raison du comportement de l’Occident vis-à-vis des pays indépendants musulmans, la situation devient plus sensible ; c’est pourquoi l’Iran et la Turquie doivent accroître leur solidarité et leurs liens fraternels ».
Source: Médias