Des avions de combat israéliens ont mené des frappes aériennes contre des habitations dans les villes de Mahrouna, Jbaa, Baraachit et Majadel, au sud du Liban, les détruisant. Cette agression survient au lendemain de négociations entre les parties libanaise et israélienne au sein du Comité du Mecanism, en présence de l’ancien ambassadeur du Liban aux USA, Simon Karam, représentant la partie libanaise.
Le correspondant d’Al-Manar au sud du Liban a rapporté ce jeudi que deux frappes aériennes israéliennes ont ciblé les villes de Mahrouna, dans le district de Tyr, et de Jbaa, dans la région d’Iqlim al-Toufah.
Notre correspondant a expliqué que les frappes aériennes israéliennes sur Mahrouna et Jbaa ont touché des quartiers résidentiels dans les deux villes.
Il a également rapporté que la frappe aérienne israélienne sur Jbaa a touché un immeuble civil de plusieurs étages près d’un dispensaire, le rasant complètement. Plusieurs maisons de la partie est de la ville ont été endommagées et un incendie s’est déclaré, nécessitant l’intervention de la Défense civile qui s’est employée à maîtriser les flammes.
Plus tôt dans la journée, l’armée d’occupation israélienne a menacé de bombarder des bâtiments dans les villes susmentionnées.
L’armée d’occupation a ensuite menacé de bombarder des bâtiments dans les villes de Majadel et de Baraachit, au sud du Liban.
Peu après, une frappe aérienne israélienne a ciblé la ville de Majadel, dans le district de Tyr, avant que des avions de combat israéliens ne frappent un bâtiment dans la ville de Baraachit, dans le district de Bint Jbeil.
Le maire de Majadel a déclaré que « la maison visée était une maison civile et que les habitants de la ville condamnent fermement cet acte », affirmant leur soutien à « la résistance, quel qu’en soit le prix ».
Plus tôt dans la journée, un drone israélien a largué une bombe sonique sur la côte de Naqoura, au sud du Liban.
Ces attaques israéliennes contre le Liban s’inscrivent dans le cadre des violations continues de la « Déclaration de cessation des hostilités », publiée le 27 novembre 2014 sous l’égide des États-Unis et de la France, et en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU de 2006.
Source: Médias



