Le département d’État américain a publié un communiqué portant sur une rencontre entre Mike Pompeo et son homologue marocain à Washington, selon ISNA.
Le département d’État américain a annoncé que « le secrétaire d’État américain Mike Pompeo avait discuté avec son homologue marocain Nasser Bourita d’un éventail de sujets dont le soutien de l’Iran au terrorisme ».
« Ils se sont penchés sur les opportunités qui permettent le développement des coopérations économiques et sécuritaires entre les États-Unis et le Maroc « , a-t-on appris du communiqué.
Selon le texte, « Mike Pompeo et Nasser Bourita discutaient également des efforts des deux pays destinés à mettre fin au soutien de l’Iran au terrorisme et à lutter contre l’influence malveillante de l’Iran dans la région ».
Les deux hauts diplomates ont également abordé d’autres sujets régionaux et internationaux et ont convenu d’organiser, en 2019, des négociations stratégiques.
En réaction aux allégations anti-iraniennes du ministre marocain des Affaires étrangères, le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Qassemi a déclaré que « deux fois le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran et ce, en moins d’une décennie. Ce qui trahit une instabilité dans la politique étrangère du Maroc » a rapporté l’agence d’informations iraniennes Farsnews.
M. Qassemi a rejeté les accusations de Nasser Bourita selon lesquelles la République islamique d’Iran tenterait d’étendre son influence en Afrique.
Il a souligné que » les relations qu’entretient la République islamique d’Iran avec les pays africains sont fondées sur le respect mutuel, la défense de la souveraineté nationale et l’essor des terrains de coopération. Preuve à l’appui : les multiples bnavettes diplomatiques entre les responsables iraniens et africains « .
Il a ajouté que « les allégations du ministre marocain des Affaires étrangères avaient été rendues publiques par un média proche des néoconservateurs américains ».
Et de poursuivre : » Ce média est sur la même longueur d’onde que la Maison-Blanche et ils partagent une vision anti-africaine au lieu d’avoir un regard réaliste sur les questions de l’Afrique
M. Qassemi a souligné que « le Maroc se laissait facilement influencer par les pressions de la partie adverse au lieu de prendre en considération ses intérêts à long terme ».
Et de conclure : « Le Maroc répète des allégations anti-iraniennes fondées sur des accusations que d’autres lui ont dictées ».
Source: Farsnews