Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a mis en garde les responsables saoudiens et émiratis contre tout acte malveillant qui engendrerait la riposte de la nation iranienne.
Lors d’un discours précédant les sermons de la prière du vendredi de Téhéran, son commandant adjoint du le général Hossein Salami a déclaré que l’attentat terroriste d’Ahwaz fait partie d’un complot, fomenté par les parties régionales aussi bien qu’internationales, rapporte le site en ligne francophone de la télévision iranienne francophone Press Tv.
Le général Salami a ensuite promis une vengeance pour le sang de personnes tuées dans cet incident tragique.
« Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite sont derrière l’insécurité qui règne dans certaines régions de l’Iran. Ils ne réussiront jamais à semer la tension et le conflit à l’intérieur de la République islamique d’Iran », a souligné le général Salami.
Ce haut commandant militaire iranien s’est adressé à ces deux pays, en ces termes : « Vous n’êtes pas assez grands pour pouvoir rivaliser avec un grand pays comme l’Iran qui résiste, depuis quarante ans, aux pressions d’une empire mondial et qui lui a même infligé des revers à une époque ou une autre. C’est uniquement aux côtés des États-Unis que vous vous croyez puissants ».
Le général Salami a ensuite appelé l’Arabie saoudite et les EAU à cesser de fomenter des complots à l’encontre d’autres pays.
« Vous n’êtes pas invincibles et vous ne pourrez échapper à la vengeance de la nation iranienne. Jusqu’ici, nous avons opté pour la retenue, mais nous transgresserons vos lignes rouges si vous transgressez les nôtres. Calmez-vous et ne vous ingérez pas dans nos affaires ! Vos ambitions sur l’échiquier régional vous infligeront des revers inoubliables », a-t-il martelé.
Le commandant adjoint du CGRI a aussi recommandé aux États-Unis de cesser de soutenir les terroristes.
Selon lui, le rapport de force s’est, au fur et à mesure, déplacé au profit de la RII, quoique « l’Arrogance mondiale n’a eu cesse de comploter contre les Iraniens ».