Ahmed al-Assiri, directeur adjoint de l’agence de renseignement saoudien, porte-parole de la coalition pro-Riyad contre le Yémen, qui a été limogé à la suite du meurtre de Jamal Khashoggi, était l’un des dirigeants de cette agence coopérant le plus avec les responsables israéliens.
C’est ce qu’a révélé Moav Vardi, un activiste des médias et analyste bien connu des médias israéliens, rapporte le journal en ligne arabophone al-Arabi al-Jadid.
Il a déclaré le dimanche 21 octobre : « le licenciement de Assiri est une très mauvaise nouvelle pour Israël, car beaucoup savent ici qu’ils ont perdu un partenaire d’une très grande valeur ».
Selon Press TV, le site en ligne de la télévision iranienne du même nom qui a traduit l’article, c’est bien la première fois qu’un expert israélien reconnaît le grand rôle joué par al-Assiri dans la collaboration avec l’ennemi israélien.
Vardi est bien connu pour avoir des relations de proximité avec les milieux de renseignement de l’entité sioniste.
Il s’est abstenu toutefois de révéler le nom des personnalités israéliennes avec lesquelles il était en contact.
Selon Al-Arabi al-Jadeed, il s’agissait des responsables du Mossad, de Shin Bet ou encore de Shabak.