Quelque chose de louche se passe dans le Palais royal saoudien, a révélé le célèbre tweeter saoudien, connu pour ses révélations sur les dessous de la vie politique dans le royaume saoudien, surtout au sein de la famille royale.
Sur son compte Twitter il a écrit : « quelque chose de louche se passe actuellement à l’intérieur du palais royale et sème la confusion ».
Sur les détails, il a indiqué qu’un grand nombre de responsables qui auraient dû rejoindre le prince héritier Mohammad ben Salmane au sommet des 20 (qui se tiendra en Argentine, ndlr) leur voyage a été annulé et ils ont été ramenés au palais royal ».
Dans un tweet suivant il a cité : « on a dit aux gardes du corps qui ont été ramenés de l’aéroport de rester pour protéger le roi et le palais royal et qu’on en a débrouillé d’autres pour protéger le prince héritier de la part de sociétés mondiales ». Il y a aussi signalé dans ce second tweet que les mesures de surveillance ont été renforcées autour du palais du frère du roi, le prince Ahmad ben Abdel Aziz.
Dans son premier tweet, Moujtahed avait indiqué que « certains ont été convoqués au milieu de la nuit de chez eux pour venir au palais ». Faisant état d’actions à caractère sécuritaire et de véhicules à proximité du Palais royal.
« Y aurait-il des mesures prise contre un certain mouvement hostile à ben Salmane ? Ou alors une autre explication ? L’image n’est pas encore claire », a-t-il conclu.
Depuis quelques jours l’agence Reuters s’est faite l’écho de déclarations émanant de plusieurs sources saoudiennes qui ont assuré ne plus jamais permettre que le prince héritier actuel prenne le pouvoir après la mort de son père le roi Salmane.
Moujtahed avait précédemment tweeté qu’en plus de la maladie d’Alzheimer, le roi souffrait d’une Insuffisance Cardiaque Congestive qui risque de se détériorer davantage.
Depuis l’affaire de l’assassinat du journaliste saoudien dissident Jamal Khashoggi, dans le consulat saoudien à Istanbul, l’image de MBS, le premier suspect, est plus ternie que jamais, malgré le soutien inconditionnel que lui accorde le président américain Donald Trump.
Depuis deux jours, rapporte pour sa part le journal londonien arabophone à capitaux qataris Arabi21, des rumeurs s’étaient répandues sur l’éventualité de destituer ben Salmane de son titre de prince héritier, à la manière d’un coup d’état, de la part de ses cousins, lorsqu’il aura quitté le royaume.
Avant de se rendre en Argentine, MBS va faire une tournée arabe destinée apparemment à redorer son image. Le 22 novembre, il s’est rendu à Abou Dhabi. Il visitera aussi le Bahreïn, la Mauritanie, la Tunisie et l’Algérie. Dans ces deux derniers pays, des voix se sont élevées pour refuser de l’accueillir.
Source: Divers