Israël soutient les groupes terroristes et cherche à faire perdurer le conflit en Syrie, a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères qui a adressé une lettre au Secrétaire général des Nations unies et une autre au président du Conseil de sécurité après les frappes de la coalition dirigée par les États-Unis contre le village d’al-Chaafa vendredi matin, qui a fait plus de 30 morts civils, ainsi qu’après l’agression aérienne de l’armée d’occupation israélienne jeudi.
«Si ces crimes se poursuivent, c’est parce que les États-Unis manifestent leur mépris des valeurs humanitaires et le peu de cas qu’ils font du droit international. La mise en place de la coalition américaine est contraire aux principes et fondements du droit international», indique la déclaration citée par la chaîne syrienne d’État Ikhbariya.
Ces attaques répétées s’inscrivent dans le droit fil de l’agression contre la souveraineté, l’unité et la sécurité du territoire syrien, a-t-elle ajouté.
«Leurs objectifs [des attaques, ndlr] ressemblent à ceux des attaques israéliennes régulières dont la dernière a été effectuée par Israël au-dessus du secteur d’Al-Kiswah, au sud de Damas. Ce qui prouve une nouvelle fois qu’il [Israël, ndlr] soutient les groupes terroristes et cherche à faire traîner en longueur le conflit en Syrie», a-t-on souligné de même source.
Un raid de la coalition internationale dirigée par les États-Unis a entraîné vendredi la mort de plus de 30 civils, principalement des femmes et des enfants, a relaté Ikhbariya. Jeudi soir, un avion militaire israélien et quatre roquettes ont été abattus au sud de Damas par les forces de défense antiaérienne syriennes, d’après un représentant des services de sécurité syriens. Les autorités syriennes ont appelé les Nations unies à prendre des mesures appropriées contre les responsables et à faire cesser la présence illégale de la coalition en Syrie.
Les médias syriens font presque quotidiennement état de civils tués ou blessés dans les frappes de la coalition internationale qui mène depuis 2014 en Syrie son opération sans pour autant disposer de l’accord des autorités officielles du pays.
Source: Avec Sputnik