Un vent d’optimisme souffle sur le Liban. Sans gouvernement depuis les élections parlementaires de mai 2018, celui-ci pourrait voir le jour dans les jours prochains, a rapporté le correspondant de la télévision al-Manar. Ce dernier se fie à des sources proches du président de la république Michel Aoun qui aurait exprimé sa satisfaction quant aux récentes évolutions dans le dossier gouvernemental.Les discussions s’étant achoppées sur le refus du Premier ministre désigné Saad Hariri d’accorder un poste ministériel aux Sunnites indépendants dont ceux proches du camp du 8-mars, qui ont obtenu 6 sièges parlementaires lors du scrutin législatif.
Le site en ligne de la télévision libanaise satellitaire al-Mayadeen Tv a quant à lui rapporté, à la foi de sources ministérielles, que ce gouvernement pourrait aussi être formé avant les fêtes de fin d’année, comme l’avait auparavant indiqué le chef de l’État.
Rassemblés dans le cadre de la Rencontre consultative, ces 6 députés, dont l’ancien ministre Abdel Rahim Mrad, ont eux aussi fait part de leur optimisme par la voix de ce dernier.
« Il y aura quelqu’un qui nous représentera au sein du gouvernement et nous allons livrer son nom prochainement », a-t-il affirmé.
« Dans deux ou trois jours vous allez entendre la bonne nouvelle que tous les Libanais attendent de la part d’Ibrahim », a-t-il ajouté, en allusion au directeur général de la Sureté Générale, Abbas Ibrahim qui s’attelle pour résoudre ce litige qui a paralysé la vie politique libanaise ces 7 derniers mois.
« Si les choses se poursuivent dans cette ambiance positive, le gouvernement verra le jour prochainement », a assuré le général Ibrahim.
Interrogé sur les noms éligibles pour ce poste ministériel il a répondu : « la question des noms n’est pas discutable maintenant et la consultation est l’une des conditions d’une initiative complète. Lorsqu’elle sera achevée, nous allons les révéler. Nous sommes désormais dans le dernier quart d’heure».
Selon Al-Manar, plusieurs noms ont été donnés à Ibrahim de la part de la Rencontre consultative et c’est au président de choisir entre eux.
Attaché au principe de monopoliser la représentation des Sunnites au Liban, M. Hariri s’est finalement résolu à admettre le principe de faire représenter ces députés indépendants au sein du Conseil des ministres, même par une personnalité non parlementaire.
Reste une dernière étape qui devrait trancher une fois pour toute l’identité de celui qui occupera ce poste ministériel : la rencontre entre Hariri et les six députés en question. Son lieu devrait ête fixé auparavant. Les prochaines heures en diront davantage.
Sources: Al-Manar; Al-Mayadeen
Source: Divers